Catégorie : SOUVIENS TOI …

Les Enfants de Moissac : une leçon de désobéissance pour aujourd’hui !

Cela fait 80 ans cet été que démarrait une aventure extraordinaire : celle qui, malgré le joug imposé au pays par l’Etat Français du Maréchal Pétain puis directement par l’occupant nazi, allait permettre à un demi-millier d’enfants et adolescents juifs d’échapper aux rafles, à la déportation, à la mort. Une histoire dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, car les leçons qu’elle donne déplaisent à tous les pouvoirs [1].

Car contrairement à la version officielle qu’on essaie de nous faire gober, la Résistance et la protection des enfants juifs contre les déportation ne fut pas le fait de « policiers courageux qui choisirent le maquis » mais au contraire de gens très ordinaires qui ont désobéi à la police …

RAPPORT DE LA POLICE DE VICHY SUITE A L’ARRESTATION D’ARRU

Dans son rapport en date du 7 août 1943, adressé à M. le Commissaire divisionnaire, chef du Service Régional de Police de Sûreté, le Commissaire de Police de Sûreté MATTEI Robert de la Section des Affaires politiques précise au sujet de la découverte de tracts anarcho-syndicalistes et de faux cachets au domicile du nommé ARRU André

À TOUS LES TRAVAILLEURS DE LA PENSEE ET DES BRAS ! ( tract diffusé à Toulouse et Marseille en 1943)

Tract « À tous les travailleurs de la pensée et des bras’ » (on reconnaît dans cette appellation l’influence de la Charte de Lyon de la CGTSR-AIT), tiré à Toulouse en 1943 à 5 000 exemplaires, dans l’imprimerie des frères Lyon.

Ce tract a été composé à Marseille par Jean Saulière, alias André Arru, Voline et leurs camarades. Il définit la position politique des anarcho-syndicalistes nous l’Occupation.

CHELO, UNE VIE DE LUTTE POUR LA LIBERTE, LE RESPECT ET LA DIGNITE

Consuelo Rodríguez López, Chelo dans le maquis gallicien, nous a quitté le 18 juillet dernier, à quelques mois de célébrer son centenaire, et alors que nous apprêtions à commémorer le 83ème anniversaire de la Révolution espagnole.

Chelo était l’ultime combattante de la Fédération des Guérilla de León et de Galice. Elle prit part activement aux combats dès la création du groupe, dans l’immédiat après-guerre civile.

Elle n’avait pas d’autre choix. Née dans une famille aisée de Soulecín, à El Barco de Valdeorras, elle à peine 20 ans quand les Légionnaires fascistes assassinent ses deux parents sous ses yeux. « Lorsque je me suis approché, la seule chose que j’ai vue était une flaque de sang », se souvient Chelo. « Je sais qu’ils sont morts enlacés. »

Ses parents avaient refusé de balancer aux fascistes la planque de leur fils ainé, qui avaient déserté l’armée franquiste pour rejoindre le camp républicain. Ses quatre frères s’enfuirent dans la montagne, où ils tomberont au combat contre les forces fascistes de Franco entre 1941 et 1949.

A PROPOS DES « CAMPS ESPAGNOLS », CAMPS DE CONCENTRATION FRANCAIS ET REPUBLICAINS

Les camps Espagnols …

Hier, dans son discours de commémoration du 6 juin 1944, le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, a salué la mémoire de ceux qui au péril de leur vie se sont lancés sur ces plages sous la mitraille. Il nous a exhorté à nous souvenir de ces libérateurs. Au détour d’une phrase, il a évoqué les origines diverses de ces héros : armée d’Afrique, maquis, camps espagnols … Camps espagnols ??? Quelle belle périphrase … Les camps espagnols étaient surtout les camps établis dès 1939 par la République Française (donc avant Vichy …) pour concentrer et parquer les républicains et anarchistes espagnols, ainsi que tous les combattants de la liberté, qui fuyaient après leur défaite contre le fascisme …

Puisqu’on nous demande de faire un exercice de mémoire, nous republions un petit texte pour rappeler ce que furent ces « camps espagnols » mais qui étaient en fait des camps de concentration français et républicains …

C’ETAIENT PAS DES PATRIOTES … A UN ROYALISTE J’AURAIS OUVERT LA PORTE, MAIS PAS A UN ANARCHISTE !

C’ETAIENT PAS DES PATRIOTES … A UN ROYALISTE J’AURAIS OUVERT LA PORTE, MAIS PAS A UN ANARCHISTE !
A PROPOS DE L’ÉVASION DE LA PRISON CHAVE DE MARSEILLE …

Dans l’ouvrage « Histoire des groupes Francs (M.U.R.) des Bouches du Rhônes, de septembre 1943 à la Libération » de Madeleine BAUDOIN (Editions Presses Universitaires de France) , on trouve un témoignage de Charles POLI, dirigeant communiste, qui explique pourquoi les 12 détenus de Chave se sont enfuis dans la nuit du 22 au 23 mars 1944 en laissant ARRU et CHAUVET dans leur geôle :

LES ANARCHISTES CHINOIS, A L’ORIGINE DE L’ICONOCLASME DE LA NOUVELLE CULTURE

Il n’y a pas à proprement parler de « religion » dans l’univers culturel chinois, du moins tel qu’on l’entend en Occident. On a plutôt l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu’à des confessions. Cette « grande civilisation qui a laissé très tôt de côté la notion de  » Dieu […]

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