Catégorie : NATIONALISME / IDENTITE / RELIGION

Pourquoi nous n’employons pas le slogan « Pas de guerre entre les peuples » …

Il y aurait beaucoup à dire à propos de ces phrases, sensées résumer une pensée », qui fleurissent en fonction des moments. Ce phénomène de réduction de la pensée qui passe par des phrases chocs, destinées à faire le « buzz » en 140 caractères, a explosé avec les réseaux sociaux, Facebook, Twitter et autre… Une […]

Pourquoi nous n’employons pas le slogan « pas de guerre entre les peuples » …

Il y aurait plein de choses à dire à propos de ces phrase sensées résumer une « pensée » qui fleurissent en fonction des moments. Ce phénomène de réduction de la pensée à des phrases chocs, destinées à faire le buzz en 140 caractères, a explosé avec les réseaux sociaux, facebook, Twitter et autre… Une de ces […]

Appel au meurtre dans l’Education nationale : se taire c’est être complice !

IAATA (Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentours) est un site internet collaboratif, qui se veut un outil d’échange et d’élaboration de réflexion collective en lien avec les luttes locales. Le site décrit son parti pris de la manière suivante : «Nous pensons que ce qui nous empêche de vivre nos vies par nous-mêmes est dû […]

Pourquoi je suis athée ? (Bhagat SINGH)

D’après un texte de Patrice Dartevelle, de l’Association belge des Athées En 1930, en Inde, est publié un petit livre au titre éloquent : Pourquoi je suis athée, disponible depuis peu en français grâce aux Éditions de l’Asymétrie. On peut dire de certains livres qu’ils sont des drapeaux. » Pourquoi je suis athée ? » du libertaire indien Baghat Singh, […]

Fatou SOW : le féminisme et les traditions

« On entend souvent dire en Afrique que le féminisme est une importation occidentale et ne vient pas de nos traditions africaines. Mais je n’en veux pas de ces valeurs traditionnelles si elles me réduisent à ma fonction utérine ! » Fatou SOW, sociologue sénégalaise Fatou SOW, est une sociologue sénégalaise, pionnière du féminisme en Afrique. Elle […]

LES TRADITIONS OPPRIMENT LES FEMMES

Une société qui se base sur l’exploitation de l’humain a besoin d’un ordre sexuel rigoureux. Réaction, statu quo, évolution, révolution,… la condition des femmes dans une société est un élément fondamental de l’analyse du contexte politique ; et cette condition est inséparable du poids qui est donné dans la collectivité aux traditions et religions.

Cette évidence est souvent « oubliée » actuellement. En effet, même dans les milieux qui se pensent progressistes, même dans le milieu libertaire, qui pourtant s’affiche féministe et anti-patriarcal, les conservatismes les plus lourds ont gangrené le discours et la pensée (1). Certes, ils l’ont fait habilement. Ils ne s’expriment plus selon la vieille rhétorique, « Travail, famille, patrie ». Ils se camouflent derrière de nouveaux oripeaux et prennent les déguisements du « régionalisme », de la défense « des peuples originels » de celle de la notion de « coutumes » quand ce n’est pas le « respect » de « certaines traditions religieuses »…

Un détour par l’histoire nous aidera à en comprendre les enjeux. Celle de la Révolution russe est de ce point de vue particulièrement éclairante. Dans « La révolution inconnue », ouvrage du plus grand intérêt, Voline nous montre comment, lors de la révolution russe de 1917, plus de trois siècles d’oppression ont pu être brusquement balayés par la rupture avec l’idéologie du pouvoir et par la désacralisation du tsar.

L’islamophobie, une invention du colonialisme français

Récemment est paru sur Médiapart une interview d’Olivier le Cour Grandmaison (1) sur l’origine coloniale de “l’islamophobie” française. Il y évoque Maurice Delafosse comme un des premiers propagateurs du terme pour dénoncer la politique coloniale française. Ce qu’il ne dit pas dans l’interview, c’est que le terme a été forgé par un cadre supérieur du ministère des colonies, Alain Quellien. Et que celui-ci considérait que l’Islam était la religion parfaite pour soumettre les colonisés. Or, Grandmaison fait bien mention de Quellien dans son livre. Quel intérêt de cacher Quellien et sa pensée dans une interview qui connaît une large diffusion sur les réseaux sociaux ?

Afin de réparer cette “omission”, voici un article intitulé « L’islamophobie, une invention du colonialisme français » que nous avions écrit en 2016 sur cette question et qui est toujours d’actualité.

A l’heure où tous les musulmans sont assimilés à la frange radicale de l’islam par tous les crétins qui glosent sur la question (pro ou anti islam), et où toute critique de l’islamisme est automatiquement assimilée à du racisme (nos amis de l’excellent site socialisme libertaire en ont fait récemment les frais); un peu de hauteur historique et de clarté est indispensable.

Nous n’iront pas les chercher chez Grandmaison.

الملحد العربي

(arabe athée)

(1) Rappelons pour mieux connaître le personnage que celui-ci a été parmi les soutiens de Sud Education 93 quand ceux-ci ont lancés leurs formations syndicales dont la participation est conditionnée par la couleur de peau…

ISLAMOPHOBIE OU PAUPEROPHOBIE ? (Misère du néologisme, néologisme de la misère)

(première publication en Juillet 2010)

Voici à peine quelques années, lorsque la grande vague des émeutes de banlieue s’est produite, toute la classe politique – extrême-gauche et libertaires compris – s’est retrouvée largement unie pour dénier aux actes des jeunes révoltés toute portée politique (voir encadré  : «  Petit florilège sur la révolte des banlieues  »). Aujourd’hui, le soi-disant débat du gouvernement sur l’identité nationale – qui est en fait une campagne de propagande raciste aussi haineuse que sournoise – a réussi à polariser les esprits sur le port d’attributs vestimentaires à vocation religieuse.