Anarhosindikalistička inicijativa – ASI Le groupe « Nicefood », dont le directeur est également propriétaire du restaurant « McDonald’s », et qui compte plus de 900 employés dans toute la Serbie, a décidé de réduire les salaires de tous les employés à partir du 1er juin 2020, en raison de l’épidémie de coronavirus. Les travailleurs de cette entreprise sont […]
Catégorie : LUTTES ACTUALITES
AERONAUTIQUE : Travaille et ferme ta gueule !
L’ODYSSEE PELICANE, Feuille d’info des travailleurs de l’aéronautique d’orientation anarchosyndicaliste L’autre jour, il y a un mois … (ça me semble un siècle, c’était avant le confinement officiel) je suis allé manger un kebab dans un fast-food du coin, avec mes collègues de boulot. Je bosse dans le secteur aéronautique, dans une PME. En attendant […]
CONFINE A AIRBUS …
L’ODYSEE PELICANE : Feuille d’info à parution irrégulière des travailleurs de l’aéronautique d’orientation anarchosyndicaliste Sur la feuille de route de cette livraison – CONFINE A AIRBUS … Témoignage d’un salarié d’Airbus sur la façon dont est organisé le travail dans les ateliers – FACE AU CORONAVIRUS : BOEING, AIRBUS … MEME COMBAT ! Témoignage d’un […]
TRAVAILLEUR DE L’AERONAUTIQUE : PRODUIRE OUI MAIS POUR QUI ? POUR QUOI ?
La pandémie continue ses ravages. Tous sont touchés, vieux, jeunes, caissières, médecins, Même des députés actuels ou des anciens ministres… Le Président de la République a été très clair : nous sommes en guerre, et pour gagner cette guerre vous devez rester chez vous. Nous payerons intégralement ceux qui se mettront à l’abri. Oui mais […]
MONDE DU TRAVAIL : BONNE ANNEE 2020 !
En 2020 la démocratie française continuera de donner l’exemple au monde entier. Pour Noël la police recevra une dotation supplémentaire de cagoules, d’habits sales* et de LBD pour continuer à protéger les manifestants en leur tapant dessus. En 2020 l’économie française se portera mieux, les statisticiens réduiront le chômage en radiant des demandeurs d’emploi, ils […]
UN MANAGEMENT CRIMINEL
(Article publié initialement le 9 septembre 2009 dans Anarchosyndicalisme !, journal de la CNT-AIT)
Au moment ou nous écrivons ces lignes ( en septembre 2009 …) il y a déjà 23 morts par suicide - soit pratiquement autant, toujours à ce même moment, que la pandémie grippale pour toute la France, DOM-TOM compris ! - à France Télécom. Il a fallu arriver à ce chiffre incroyable pour que les « hautes sphères » s’en émeuvent - ou fassent semblant de s’en émouvoir.
Mais présenté comme il l’est, on pourrait croire que le problème ne concerne que France Télécom, qu’il est du à une « spécificité » de l’entreprise. Certes, le passage du statut d’entreprise publique à celui d’entreprise privé a entraîné des changements radicaux dans la structure.
Mais là n’est pas la seule raison de ces suicides. Il en est une dont on parle beaucoup moins, mais qui a pourtant une importance bien plus grande : le mode de gestion des entreprises. Et là, c’est le système dans sa globalité qui est coupable, avec ses stratégies pour gagner « toujours plus ».
Le magazine Capital, qui est, comme son nom l’indique, consacré au pognon, apporte sans vergogne, aux cadres qui n’auraient pas encore bien compris, les explications de base pour « sauver leur bonus » [1] : « Demandez plus à votre équipe que ce que l’on attend de vous. Assurément, la mesure ne vous rendra pas populaire auprès de vos équipes, mais elle est d’une grande efficacité. Faites en sorte que la somme des objectifs personnels de vos collaborateurs soit supérieure à votre but à vous. Ainsi, même s’ils sous -performent, vous disposerez d’une marge de sécurité qui augmentera vos chances de préserver votre bonus ».
Ce passage, d’un cynisme incroyable, montre dans quel état d’esprit se trouvent les chefs par rapport à leurs subordonnés : ils n’ont plus à faire à des humains, mais à des générateurs de chiffres et de profits. Le capitalisme devient de plus en plus visiblement ce qu’il est essentiellement : un système d’exploitation et de négation de l’humain. Fini le paternalisme. Aujourd’hui, le chef, le cadre doit assurer son statut de salopard décomplexé. Le capital n’a pas de conscience. Le culte de la rentabilité se célèbre sur des tas de cadavres.
LE POSSIBILISME EST UN SUICIDE QUOTIDIEN
(Première publication jeudi 9 août 2007 dans Anarchosyndicalisme !, journal de la CNT-AIT)
Réflexion à propos des suicides de plusieurs salariés chez RENAULT, PSA, EDF-GDF, … :
Chez Renault, chez PSA, à EDF-GDF, parmi les personnels des maisons de retraite, tout comme chez les ouvriers de l’agriculture où du bâtiment, dans tous les lieux d’exploitation, les suicides, généralement passés sous silence, se multiplient. Pourquoi ?
On peut d’abord penser à l’augmentation des cadences, à la recherche de productivité et au stress à l’intérieur de l’usine,-sur le lieu de travail. Mais aussi, au raccourcissement du temps, à la recherche de la rapidité, à l’omniprésence de technologies addictives à l’extérieur.
Quelle différence en effet entre nos conditions de travail et nos modes de vie ? L’homme moderne, le producteur-consommateur , a fini par transférer les nouveaux carcans de l’exploitation (informatique, téléphone portable, gadgets divers) dans son intimité. Le travail tue ; oui, mais pas seulement. Ce qui tue, c’est la conception et le cadre dans lequel se déroulent nos existences. Dépressions, suicides, sont les réponses individuelles aux problèmes d’une société égotisée, celle du » chacun pour soi « . De l’individualisation des contrats de travail à l’isolement des individus au quotidien, tout transpire du règne marchand, tout pousse à détruire la vie relationnelle ; aucune différence de fond entre le monde du travail et le reste
PERDRE AVEC LES SYNDICATS OU GAGNER LES GILETS JAUNES
Il paraît que l’économie française va mal. Pourtant la bourse ne s’est jamais aussi bien portée et les salaires des grands patrons augmentent rapidement. Ce qui va mal, ça, c’est sur, c’est la situation de tous ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des actions. Clairement, les salariés ne sont pas à la fête, les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’usines se multiplient, l’intérim, le travail précaire ou à temps partiel avec des salaires de misère deviennent la règle.
Les avancées sociales que nos anciens avaient conquises de haute lutte sont remises en question : limitation des indemnités prud’homales, durcissement considérable des conditions pour avoir droit aux indemnités chômage, etc., etc., et maintenant (de nouveau) le gouvernement s’attaque aux retraites. Ce sont toujours les mêmes arguments qu’on nous ressort : déficit, concurrence internationale, productivité insuffisante, etc. et au final ce sont toujours les couches les plus pauvres de la population qui doivent payer. Et ça fait des lustres que ça dure.
Quelque soit le gouvernement, de droite ou de gauche, à chaque fois c’est le même scénario : les représentants de l’état, les patrons, les dirigeants des syndicats représentatifs se mettent autour d’une table ; ça discute, ça feint de s’engueuler. Les syndicats disent leur colère, surenchérissent, se divisent. Les plus revendicatifs organisent quelques manifs pour faire monter la pression… les patrons lâchent quelques bribes par rapport au projet initial ; les syndicats crient victoire… ça aurait pu être pire. Au final, ce sont des droits en moins pour les salariés, les chômeurs, les pauvres, des conditions de vie, de travail plus difficiles. Alors, il faudrait peut-être se poser des questions, s’interroger sur la stratégie employée par ceux qui sont censés défendre les intérêts des travailleurs.
C’est ce qu’on fait les gilets jaunes. Ils se battent depuis 1 an et pour imposer leurs
revendications, ils ne font confiance qu’à leurs luttes, ils refusent de confier à qui que ce soit le soin de les défendre. La démocratie directe, l’action directe ce sont les seules règles qu’ils reconnaissent et ça marche.
Rien d’étonnant, donc si de plus en plus de travailleurs syndiqués viennent se mêler aux cortèges de gilets jaunes et si dans certaines entreprises (par exemple au techno-centre SNCF de Châtillon) les travailleurs se lancent dans la lutte sans demander l’avis des syndicats. Eux ont compris la réalité du système dans lequel nous vivons, ils ont compris que les lois réglementant le travail ont été faites comme toutes les autres lois par les membres de la classe dirigeante pour servir les intérêts de cette classe.
Ne faisons confiance qu’à nos luttes.
Grève,blocage et sabotage !
EPHAD : LES YEUX DE L’HUMILIATION
Les yeux de l’humiliation…
Ce soir, j’ai été appelé pour une diahree profuse chez une dame en EHPAD.
Lorsque je suis entrée dans la chambre, ce n’est ni l’odeur ni les excréments déversés sur le fauteuil roulant et partout sur les draps qui ont frappé mon esprit .
Non. C’est le regard désespéré de cette femme et ses gémissements, nue, assise sur son lit, en train d’être nettoyée par une aide soignante. Les gémissements et les yeux de la honte.
« Regardez ce que je leur fait subir à ces dames » me dit elle. Je n’avais pas encore tourné les yeux pour découvrir que son mari était allongé dans le lit en face, détournant le regard.
Parce qu’elles ne sont pas assez d’effectifs pour cette femme handicapée dépendante, il n’était pas possible de faire sortir son mari pour la nettoyer dans l’intimité ni assez de temps pour qu’elle profite d’une douche chaude et salvatrice pendant qu’un autre changerait les draps souillés .
Non,il n’y avait qu’une aide soignante, douce, qui tentait de la rassurer, elle, nue, frileuse et tremblante, pendant qu’on lui passait un gant savonné sur son dos taché d’excréments.
C’est cela Mme Buzyn, Mr Macron que vous ne voyez pas dans vos tableaux et que vous ne verrez probablement jamais. Ce sont ces yeux là, ce regard désespéré qui dit « pardon » alors qu’il ne devrait pas.
5 décembre : LA RETRAITE ON VEUT EN PROFITER VIVANT ! (Tracts et Analyse post-manif)
Ci joint des propositions de tracts pour diffuser avant, pendant et après le 5 décembre … 60 ans c’est déjà trop tard ! (Tract A5) Télécharger 60 ANS C EST DEJA TROP TARD La retraite on veut en profiter vivant (argumentaire 4 pages A4) Télécharger LA RETRAITE ON VEUT EN PROFITER VIVANTS Et toi tu […]