Actualité de l'Anarchosyndicalisme

LE PEUPLE MEXICAIN EST PRET POUR LE COMMUNISME / PRESENCE DU MAGONISME (2006)

Première publication : jeudi 9 novembre 2006 LE PEUPLE MEXICAIN EST PRET POUR LE COMMUNISME Les habitants de Morelos, comme ceux de Puebla, de Michoacan, Durango, Jalisco, Yucatan, et des autres états, dans lesquels de vastes étendues de terrains ont été occupées par des masses prolétaires qui se sont voués a leur culture démontrent au […]

Le Congrès constitutif de l’APPO

Dossier « Oaxaca »  paru dans La lettre du CDES (CNT-AIT Midi Pyrénées), n°98, décembre 2006 / janvier 2007 ; Première publication sur https://cnt-ait.info : jeudi 9 novembre 2006. Le Congrès constitutif de l’APPO (Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca) s’est ouvert ce 10 novembre. Il avait pour objectifs de définir les perspectives, les principes, le programme et le […]

PRESENCE DU MAGONISME (LE PEUPLE MEXICAIN EST PRET POUR LE COMMUNISME)

Première publication : jeudi 9 novembre 2006 PRESENCE DU MAGONISME Le texte ci-dessous de Ricardo Flores Magon est issu d’une collection de brochures portant sur les écrits de Ricardo Flores Magon. Cette collection a été édité et diffusé a Oaxaca par des habitants eux mêmes, en dehors de toute organisation, ce depuis 1992, en 1998 […]

I. Histoire de la CNT-AIT : Une courte apogée (1945 – années 1950)

Nous verrons dans cette première partie comment la CNT-AIT, après sa constitution, connaît une rapide apogée. Elle fut écourtée par des problèmes théoriques et pratiques qui la divisèrent. Ces divisions affaiblirent fortement l’organisation et la plongèrent dans un isolement dont elle n’est pas parvenu à sortir.
1- Des débuts prometteurs (1945-1949)

a) Les anarcho-syndicalistes dans la CGT (1945-mai 1946)

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les anarcho-syndicalistes étaient entrés à la CGT. Les anciens adhérents à la CGT-SR, qui avait cessé d’exister pendant le conflit (1), dans un appel daté du 15 septembre 1944 adressé aux syndicalistes révolutionnaires, demandèrent en effet “de faire, tous, l’Unité Syndicale, complète, totale, absolue, qui nous donnera dans ce pays une seule Centrale Syndicale : la CGT ; dans le monde une seule Internationale dont peu importe son titre.” (2) . Ainsi, plutôt que de faire renaître une CGT-SR, ses anciens adhérents ont préféré former la Fédération Syndicaliste Française (F.S.F.) afin de regrouper tous les syndicalistes révolutionnaires au sein de la CGT. Ils créèrent en même temps un journal, L’Action syndicaliste. Outre les anciens de la CGT-SR, la FSF était composée de jeunes issus de la résistance, tel que Raymond Beaulaton, ou bien encore d’espagnols en exil en France. L’importance de cette FSF en terme d’adhérents est difficile à évaluer. Selon Aimé Capelle (3), on pouvait compter environ 2000 adhérents rien que sur Paris. Toujours selon Capelle, la FSF aurait surtout été constituée par “les copains des métaux”, et dans une moindre mesure par “les copains du bâtiment” qui avaient reconstitué le S.U.B. (Syndicat Unifié du Bâtiment, principal syndicat de la CGT-SR). Des sections F.S.F. se sont constituées à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille, Lille, Saint-Nazaire. Une toute autre estimation de la F.S.F. est donnée par l’union locale de la CNT-AIT de Bordeaux en novembre 1947 : “La F.S.F. n’eut pas grand succès. Elle ne groupa jamais plus de quelques centaines d’adhérents, -presque tous anciens de la CGT-SR- et surtout elle n’eut aucune influence dans la CGT”. On peut ainsi affirmer que la F.S.F. n’eut aucun poids au sein de la CGT, bien qu’il soit difficile d’évaluer précisément ses effectifs. Si la F.S.F. semble être une tendance de la CGT, ses statuts sont assez flous et même proches de ceux d’une centrale : “Article premier. -La Fédération Syndicaliste est organisée sur la base de groupes locaux intersyndicaux, ou, à défaut, de groupes régionaux. Dès que le nombre de leurs membres le permet, les groupes doivent constituer des sections industrielles qui, elles-même, devront s’appuyer sur des sections d’ateliers, chantiers ou bureaux.” (4). D’après cet article, il est donc possible de constituer dans une entreprise une section F.S.F. à côté d’une section CGT. L’article 2 montre également que la F.S.F. se présente comme une organisation à part entière plus que comme une tendance de la CGT : “Article 2. -Les adhérents des groupes peuvent être membres d’une Centrale Syndicale non adhérente à l’A.I.T. (…)”. Or, la F.S.F. est la seule section française de l’A.I.T. (selon les statuts de l’A.I.T., il ne peut y avoir qu’une seule section par pays). Elle se présente comme une organisation syndicale tout en autorisant ses membres à adhérer à une autre centrale. Elle ne s’affirme donc pas comme une tendance organisée de la CGT, bien qu’elle n’existe qu’au sein de cette dernière. L’objectif de la F.S.F. au sein de la CGT n’était autre que de s’opposer à sa direction, et de diffuser les idées syndicalistes révolutionnaires. L’article fondamental des statuts de la F.S.F. présente un condensé du syndicalisme révolutionnaire. Apparaissent les thèmes de “suppression du patronat, d’abolition du salariat et la disparition de l’État”. Elle vise l’instauration d’une société basée sur le “communisme libre”. Il paraît d’ailleurs plus judicieux de parler d’anarcho-syndicalisme plutôt que de syndicalisme révolutionnaire. A la lecture des statuts, il est peu probable que la F.S.F. ait pu recruter les syndicalistes révolutionnaires regroupés autour de la revue La Révolution prolétarienne. La F.S.F. affirme clairement son opposition aux partis politiques : “Son action se déroule en dehors de celle de tous partis politiques et en opposition avec ceux-ci” (article fondamental). Il est également ajouté qu’“en aucune façon, ils (les adhérents de la F.S.F.) ne peuvent être membres de partis politiques” (article 2).

ISRAEL : SOLIDARITE AVEC LAYLA, DES ANARCHISTES CONTRE LE MUR !

mardi 26 septembre 2006 Layla est une membre du groupe Anarchistes contre le mur (ACM). Bien que ne définissant pas comme anarchiste mais plutôt comme un être humain conscient, mue par une croyance dans la fraternité humaine, elle participe à des actions du groupe mais aussi développe des ateliers d’apprentissage de l’agriculture biologique qui regroupent […]

« Palestine – Israël :En dehors de la barrière- interview avec trois membres des Anarchistes contre le mur.

mardi 29 août 2006 La barrière de séparation enferme toujours plus de villages palestiniens. Leurs habitants sont coupés de leurs sources de subsistances. Certains israéliens ont décidé de ne pas rester silencieux. Matan Cohen a perdu un œil à cause de cela. Shai Karmeli-Polak a laissé tomber pour cela une carrière prometteuse. Leila Mosinzon s’apprête […]

Contre le réacteur de 3ème génération

mercredi 9 août 2006 Dans le cadre du 20ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, une manifestation contre la construction de l’EPR, a eu lieu le samedi 15 avril 2006 dans le Cotentin. Nous avons assisté, comme d’habitude, à une énième bagarre de chiffres : 2 500 pour la police, 30 000 suivant les initiateurs. Voici […]

TEHERAN-GREVE DES TRANSPORTS EN COMMUN

Première publication : jeudi 27 juillet 2006 Pendant plusieurs mois, la grève des salariés de « Sherkat e Vahed », l’entreprise de transports publics de Téhéran, a secoué le pays, parvenant par moments à paralyser la gigantesque capitale iranienne (12 millions d’habitants). Les médias occidentaux, si friands « d’informations sensationnelles » concernant cette zone du monde, ont, comme ils […]

HEUREUSEMENT IL Y A L’UNEF !

vendredi 24 février 2006 Tract Recto / Verso. Pour recevoir la version maquettée envoyer un mail à contact@cnt-ait.info 1) Selon l’UNEF, au sein d’une AG, l’ordre du jour est établi par :  L’abbé Pierre  Dieudonné  Tous les participants à l’AG 2) Au sein même de l’UNEF, qui prend toutes les décisions :  Jean-Marie Bigard  L’ensemble des adhérents  Le grand chamane d’Australie 3) L’UNEF, […]

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