Actualité de l'Anarchosyndicalisme

Le compagnon Antoine Galindo va être transfere en France – Intensifions la campagne pour sa libération !

Nous vous informons que la date à laquelle prend fin la peine de prison notre compagnon Antonio Nieto Galindo en Espagne se rapproche et qu’un Mandat d’Arrêt Européen (MAE) lui sera appliqué par l’État français.

A cet effet, la CNT-AIT convoque un acte d’appui et de solidarité pour la libération immédiate d’Antoine Nieto Galindo à MADRID le LUNDI 23 décembre, devant l’Audition Nationale C / GARCÍA GUTIÉRREZ, 1, de 12 heures à 14 heures. Nous y appelons tous les syndicats de la CNT-AIT, ainsi que d’autres groupes apparentés qui souhaitent faire preuve de solidarité avec le compagnon.

SITUATION ACTUELLE DU COMPAGNON ANTONIO NIETO GALINDO

En ce moment, le camarade Antoine est toujours emprisonné dans la prison de Murcie II, en attendant de terminer sa peine qui se termine le 3 janvier 2020. Cependant, la justice a déjà rédigé une Ordre pour qu’il soit transféré en détention préventive à Madrid en attendant d’être remis aux autorités françaises. Il y a une volonté de l’appareil judiciaire et du Tribunal National, ainsi qu’Interpol, de livrer notre compagnon Antoine malgré tout recours judiciaire qui pourrait être présenté. En outre, l’appareil judiciaire a présenté de nombreux obstacles à la défense.

LE SALARIAT ET SES CONSEQUENCES

(Première publication : août 2007, MàJ : décembre 2019)
« Usine à la campagne », « small is beautiful », « P.M.E. à visage humain », ¨start-up conviviale »…, durant les dernières décennies, les promoteurs du libéralisme nous affirmaient que le monde économique serait composé de petites unités décentralisées et conviviales. Mensonge et imposture, nous sommes en fait dans une étape historique qui est le contraire des discours lénifiants. Nous sommes entrés dans une période d’accélération des fusions, des rachats, des absorptions. Les mêmes promoteurs du libéralisme qualifient cela de globalisation nécessaire pour faire face à la compétition économique internationale.
Cette globalisation est largement entamée pour la construction et le transport aérien, l’industrie pharmaceutique, l’informatique, les produits bancaires… et demain, même chose pour l’automobile, les télécommunications etc… Le capitalisme est en train de constituer des conglomérats universels qui n’ont rien à envier aux anciens combinats des temps anciens du capitalisme sauvage ou d’État. La compétition va être féroce. Que pèseront les fournisseurs de travail, c’est-à-dire les salariés, c’est-à-dire nous ? Peu de chose, ou plus exactement un paramètre, une pesanteur, une contrainte financière froidement banalisée.

TRAVAILLER, POUR QUOI FAIRE ?

(Tract initialement diffusé en 2007 pendant le mouvement étudiant)

A celui qui vous dira qu’il s’est enrichi par le travail, demandez : « De qui ? »
LE TRAVAIL, C’EST LA SANTÉ (DES PATRONS)

L’aliénation par le travail, c’est le sentiment du travailleur de ne pas se reconnaître dans ce qu’il produit. De plus, le travail produit plus de valeur que le travailleur n’en retire en échange. En effet, Le commis de cuisine d’un quatre étoiles qui cuisine des plats qu’il n’aura jamais les moyens de se payer, l’ouvrier du bâtiment qui construit des villas qu’il ne pourra jamais habiter ou le travailleur à la chaîne qui assemble des pièces de voitures qu’il ne pourra jamais conduire sont tous des exemples vivants de l’aliénation par le travail, véritable cause du mal-être généralisé de notre société malade et obstacle à notre volonté d’émancipation. Et pourtant nos sociétés occidentales ne sont pas les plus mal loties.

La CNT-AIT, une histoire à écrire

L’histoire de l’anarcho-syndicalisme en France n’a jamais, ou très peu, suscité l’enthousiasme des historiens français. Faire un bilan historiographique de l’anarcho-syndicalisme est donc relativement rapide. Trois travaux principalement relatent la période de l’entre-deux guerres (1). Son histoire à partir de 1945, quant à elle, n’a encore jamais été retracée. Les différents ouvrages traitant du syndicalisme d’après-guerre se limitent le plus souvent à informer le lecteur de la création de cette organisation. On ne trouve ainsi qu’un simple paragraphe, ou tout au plus une page, consacrée à la CNT-AIT. Certains auteurs se sont cependant montrés soucieux de relater la participation de la CNT-AIT à certaines grèves, mais sans s’éterniser pour autant sur la nature de cette organisation (2). Notre critique s’arrêtera particulièrement à l’ouvrage de Guy Caire. Ce dernier, après avoir mentionné rapidement la création de la CNT-AIT, écrit dans son livre : “En fait la véritable tradition de l’anarcho-syndicalisme se retrouve davantage dans certains courants minoritaires de Force Ouvrière” (3). Une telle affirmation, sans fondement (4), suffit à écarter la CNT-AIT de l’histoire des syndicats ouvriers. Une fois de plus, le lecteur n’en saura pas d’avantage sur la CNT-AIT. Difficile donc pour ce dernier de se faire une idée sur cette organisation. A la lecture de ce type d’ouvrages, il semblerait que la CNT-AIT n’ait joué aucun rôle dans la recomposition syndicale de l’après-guerre, ce qui, comme nous le verrons, est entièrement faux. Pour mieux connaître la CNT-AIT, on peut étudier l’histoire de l’anarchisme, notamment à travers deux ouvrages de Roland Biard (5). Les travaux de Roland Biard permettent en effet d’avoir une idée assez large de la CNT-AIT. S’il ne s’agit pas d’une histoire détaillée, elle donne en revanche un aperçu général et relativement fiable de l’évolution de la CNT-AIT entre 1946 et la fin des années soixante. Le tome II du travail de Jean Maitron (6) sur le mouvement anarchiste en France apporte des informations intéressantes, malgré quelques erreurs -mais ne s’intéresse pas en particulier à la CNT-AIT. Jean Maitron conclut simplement à la quasi-impossibilité de retracer l’histoire de cette organisation. Suite à ce rapide bilan historiographique, nous voyons qu’il est très difficile, et même impossible, de retracer l’histoire de la CNT à partir d’ouvrages historiques.

CALENDRIER SIA 2020

Connaissez-vous SIA ? Pour les plus anciens d’entre nous et les férus d’Histoire, ces trois lettres sont associées à des photos en noir et blanc : la Révolution et la guerre d’Espagne en 1936, la Retirada et l’exil des réfugiés espagnols en 1939, les activités antifranquistes après-guerre.

SIA est une association humanitaire avec des principes libertaires, crée en Espagne en 1937 par la CNT-AIT pour faire face au besoin urgent de solidarité des révolutionnaires espagnols, qui se battaient contre le fascisme (Franco soutenu par Hitler et Mussolini). Il s’agissait aussi d’une réponse à la mainmise des communistes staliniens et de leurs organisations (le Secours rouge notamment) sur la vie publique et politique lors de la guerre d’Espagne.

La section française de SIA a été créé dans la foulée, regroupant de manière unitaire les différentes tendances du mouvement libertaire et même au-delà tous les militants de gauche sincère (Marceau Pivert notamment). Emma Goldman et Georges Orwell furent parmi les membres de SIA (section anglaise).

Avec ses maigres moyens SIA a apporté son aide et son réconfort aux refugies espagnols qui durent fuir en 1939 la terrible répression franquiste. SIA est interdite en Avril 1939 par la République Française qui pourtant se disait antifasciste … les activités continuent, clandestinement. Dès 1944, SIA se reconstitue officiellement à Toulouse. Il est vrai que de nombreux anarchistes espagnols ont participé à la Résistance …

Depuis 1937, SIA n’a jamais cessé son œuvre militante pour venir en besoin aux exilés et aux réfugiés et à tous ceux qui fuient la guerre et la misère.

Sail Ameriane ben Amerzaine, Mohamed (1894-1953), een Algerijnse anarchistische pionier

Sail Mohamed Ameriane ben Amerzainee (14 okt. 1894, Tarbeit-Beni-Ouglis, Kabylie, Algerije – apr. 1953) was een anarchist uit Kabylie, Algerije. Kabylie ligt in het Rifgebergte in Algerije, en is het thuis van de Tamazingh, een Berbervolk. De Tamazingh kenmerken zich door een sterke horizontale traditie, die ertoe heeft geleid dat zij zich in de geschiedenis verzet hebben tegen verschillende pogingen tot onderwerping: tegen Islamitische overheersing door Arabieren, koloniale bezetting door Frankrijk en later ook tegen die van de Algerijnse centrale regering. Door deze strijd voor autonomie en zelfbestuur heeft de regio ook verbindingen met het anarchisme en heeft zo de nodige anarchistische militanten voortgebracht: Sail Mohamed was één van hen.

SOLFED-AIT : UN PEU D’OPTIMISME DANS UN MOMENT SOMBRE /SOME OPTIMISM IN A DARK TIME

Un peu d’optimisme dans un moment sombre…
Déclaration de SOLFED, section en Grande Bretagne de l’Ait, suite aux résultats des élections législatives Britanniques en lien avec le Brexit

Il ne s’agit pas de clamer « on vous l’avait bien dit! ». Nous avons des amis proches et des camarades solides qui ont mis leur foi et leur énergie dans Corbyn et dans le Parti Travailliste. Nous n’avons que de la sympathie [au sens propre : souffrir avec …] et des condoléances pour eux. La perte d’espoir doit ressembler à un deuil. Nous sommes désolés, collectivement, pour l’angoisse que des millions de personnes ressentent aujourd’hui.

Mais nous pouvons vous aider et nous pouvons vous proposer une alternative. Nous savons maintenant que personne ne viendra nous sauver. C’est OK, pas de problème. Nous pouvons nous sauver nous-même. Solfed-AIT et la gauche anarchiste / libertaire ont toujours cru que le vrai pouvoir venait d’en bas, pas d’en haut. Nous n’avons pas à attendre qu’un autre politicien socialiste nous sauve des conservateurs, les Tories, nous pouvons nous sauver nous-même. Nous croyons que la politique commence à la maison, dans nos relations avec nos familles, nos amis, nos voisins et nos collègues de travail. Nous savons que la politique électorale est hors-jeu, du moins pendant quelques années. Essayons donc une stratégie alternative. Construisons des vraies et solides communautés de voisinage et des lieux de travail, capables de lutter contre la classe dirigeante. Faisons-le nous-mêmes et n’attendons pas les prochaines élections dans cinq ans pour un autre lancer de dés parlementaires. La politique concerne ce que nous faisons nous-mêmes, pas qui nous choisissons pour faire à notre place.
Voici nos suggestions :

Parlez à vos voisins. Cherchez quels problèmes inquiètent les gens de votre voisinage, de votre quartier. Rassemblez-vous, tenez des réunions, découvrez les compétences et les ressources que vous avez entre vous et élaborez un plan pour résoudre les problèmes. Parlez à d’autres quartiers, travaillez ensemble et commencez à bâtir une vague de communautés de voisinages organisées. Ne faites pas confiance à la police, ni aux politiciens, ni aux entreprises, même pas aux associations caritatives ; ce ne sont pas nos amis. La nuit dernière l’a prouvé.

Parlez à vos collègues de travail. Cherchez ce qui se passe au travail, ce dont les gens ont peur, sont stressés ou en colère. Réunissez-vous et tenez des réunions sur le lieu de travail. Trouvez un plan et commencez à riposter. Parlez à d’autres travailleurs et commencez à créer un mouvement d’organisations de travailleurs libres et autogérées. Ne faites pas confiance aux patrons, aux politiciens ni aux syndicats – ils ne sont pas de votre côté !

Enfreindre les règles. Le pouvoir politique ne vaut rien s’il ne peut être appliqué. Si vous êtes assez fort pour riposter, alors ils ne peuvent rien faire pour vous blesser.

Continuer de parler. Passez le mot et les idées. Surtout, parlez de vos victoires et succès. Ce truc semble impossible jusqu’à ce que nous réalisions à quel point c’est facile.

Soyez bienveillants les uns envers les autres. Il y a de la force dans le nombre et la connectivité est le pouvoir. Vos alliés et amis sont la seule chose dont vous disposez. Chérissez-les.

Ceci n’est pas une campagne de recrutement. Ne rejoignez pas Solfed-AIT si vous ne le souhaitez pas. Mais si vous vous adressez à nous, nous pourrons partager des idées et nous pourrions surement être capables de vous aider.

PERDRE AVEC LES SYNDICATS OU GAGNER LES GILETS JAUNES

Il paraît que l’économie française va mal. Pourtant la bourse ne s’est jamais aussi bien portée et les salaires des grands patrons augmentent rapidement. Ce qui va mal, ça, c’est sur, c’est la situation de tous ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des actions. Clairement, les salariés ne sont pas à la fête, les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’usines se multiplient, l’intérim, le travail précaire ou à temps partiel avec des salaires de misère deviennent la règle.

Les avancées sociales que nos anciens avaient conquises de haute lutte sont remises en question : limitation des indemnités prud’homales, durcissement considérable des conditions pour avoir droit aux indemnités chômage, etc., etc., et maintenant (de nouveau) le gouvernement s’attaque aux retraites. Ce sont toujours les mêmes arguments qu’on nous ressort : déficit, concurrence internationale, productivité insuffisante, etc. et au final ce sont toujours les couches les plus pauvres de la population qui doivent payer. Et ça fait des lustres que ça dure.

Quelque soit le gouvernement, de droite ou de gauche, à chaque fois c’est le même scénario : les représentants de l’état, les patrons, les dirigeants des syndicats représentatifs se mettent autour d’une table ; ça discute, ça feint de s’engueuler. Les syndicats disent leur colère, surenchérissent, se divisent. Les plus revendicatifs organisent quelques manifs pour faire monter la pression… les patrons lâchent quelques bribes par rapport au projet initial ; les syndicats crient victoire… ça aurait pu être pire. Au final, ce sont des droits en moins pour les salariés, les chômeurs, les pauvres, des conditions de vie, de travail plus difficiles. Alors, il faudrait peut-être se poser des questions, s’interroger sur la stratégie employée par ceux qui sont censés défendre les intérêts des travailleurs.

C’est ce qu’on fait les gilets jaunes. Ils se battent depuis 1 an et pour imposer leurs

revendications, ils ne font confiance qu’à leurs luttes, ils refusent de confier à qui que ce soit le soin de les défendre. La démocratie directe, l’action directe ce sont les seules règles qu’ils reconnaissent et ça marche.

Rien d’étonnant, donc si de plus en plus de travailleurs syndiqués viennent se mêler aux cortèges de gilets jaunes et si dans certaines entreprises (par exemple au techno-centre SNCF de Châtillon) les travailleurs se lancent dans la lutte sans demander l’avis des syndicats. Eux ont compris la réalité du système dans lequel nous vivons, ils ont compris que les lois réglementant le travail ont été faites comme toutes les autres lois par les membres de la classe dirigeante pour servir les intérêts de cette classe.
Ne faisons confiance qu’à nos luttes.
Grève,blocage et sabotage !

TURQUIE : CE QU’ILS NE DONNERONT PAS, NOUS LE PRENDRONS !

Les membres de l’Association des Jeunes Travailleurs (GIDER : Genç İşçi Derneği), nous avons participé a la manifestation contre la crise le 8 decembre dernier à Bakırköy [(Istanbul) avec nos slogans, nos drapeaux noirs et notre rébellion. La semaine dernière, nous avons prepare la manifestation en distribuant des tracts et en collant des affiches dans differents quartiers de la ville, pour aue se leve la colère des opprimés.

Nous sommes ceux qui ne peuvent pas acheter de vetements pour nos enfants.

Nous sommes ceux qui n’ont pas les moyens de payer les factures.

Nous travaillons 14 heures par jour avec un salaire minimum.

Nous sommes ceux qui n’ont pas été payés depuis 4 mois.

Nous sommes ceux qui ne peuvent plus payer leur loyer.

Nous sommes ceux dont la vie est volée.

Nous sommes les opprimés.

Ils ne nous donneront pas nos droits. Nous devrons les prendre.

Ils ne nous donnerons pas notre pain. Nous devrons le prendre.

Ils ne nous donnerons pas la justice. Nous devrons la prendre.

Ils ne nous donneront pas la liberté. Nous devrons la prendre..

La victoire se gagne dans la rue avec la lutte.

Nous n’abandonnerons jamais la lutte contre le capitalisme, qui est lui-même une crise, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous continuerons de crier que tous les patrons sont des voleurs. Ce combat n’est pas seulement le combat d’aujourd’hui. Il est maintenant temps de se battre.

Tant que les pouvoirs existent, tant que le capitalisme existe, cette lutte continuera. Nous continuerons notre combat avec notre drapeau noir contre l’injustice partout.
Vive la liberté, vive l’anarchisme!
Yaşasın Özgürlük, Yaşasın Anarşizm!

IRAN : LIBERTE POUR NEDA NAJI !

NEDA NAJI, est une courageuse jeune femme iranienne. Etudiante, actrice (elle avait joué dans le drame documentaire iranien sur l’anarchiste russe Emma Goldman «Living My Life», ou elle incarnait l’anarchiste Valentia), militante du droit des travailleurs, le 1er mai 2019, avec 50 personne, elle participait a une manifestation non declarée pour célébrer la fete des travailleurs. Les activistes ont été arreté pendant leur rassemblement par les forces de sécurité du raégime du califat islamique chiite fasciste en Iran.

Après 218 jours de détention dans des conditions inhumaines, elle a été condamné le 4 décembre 2019 à 5 ans et six mois de prison pour activité contre le régime islamique.

Alors que la population iranienne exprime de plus en plus fort son ras-le-bol son rejet de la dictature islamique et de la corruption généralisée et aspire a un changement radical pour plus de liberté et de justice,le système ne se maintient que par une répression féroce.

Nous craignons que Neda ne soit torturée en prison, pour l’exemple et pour terroriser les opposants actuels ou a venir.

Une campagne de solidarité avec les anarchistes et les révolutionnaires iraniens emprisonnés est en cours, pour la rejoindre contactez nous (contact ( at) cnt-ait. info

Des révolutionnaires solidaires en France

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