Catégorie : ENGLISH/EN ANGLAIS

CNT-AIT texts in english

Information Bulletin – Special Covid19 SRAS2 – Health and care Workers

The Coronavirus pandemic affects all countries and will have an impact – direct or indirect – on the lives of billions of people. It is important despite the crises we are going through to keep our critical mind, to try to understand how we got into this situation, how to cope, and how to imagine […]

We are against all religions, including Islam.. Interview with « A union of anarchists of Iran and Afghanistan »

(text sent by http://asranarshism.com/ of their interview with Pramen website. French version here)

Your community is called « A union of anarchists of Iran and Afghanistan ». What moved you to unite particulary between these two countries ? Geographical proximity ? Absence of language barrier ? Transparent border between countries ? Common history ?

“1. Since anarchism is a politics against borders and states, when it comes to Iran and Afghanistan, they are names given to the two regions, not to justify the existence of these borders or states, but because our struggles and revolutionary demands are universal and not specific to particular areas. The reason for the union of anarchists in Iran and Afghanistan is sharing a common language among comrades, and associations between anarchists in the two regions.”

#CORONAVIRUS: WHILE POLITICIANS CHITCHAT, WORKERS ARE SUFFERING!

To date, unlike what happened with H1N1 in 2009, many of us healthcare workers have not received our endowment of FFP2 masks needed to treat patients. While the state had two months to build up reserves of these much-needed protections, it seems it has done nothing. A practitioner explains: « Not shaking hands with our patients […]

METHODS OF STRUGGLE – ANARCHOSYNDICALIST TACTICS

A text from the French CNT-AIT written in March 2006, covering anarcho-syndicalist tactics and strategy. METHODS OF STRUGGLEThursday 29th July 2010 The following text was written to help people discover, remind themselves or popularize the various syndicalist methods of struggle because in any battle, one must start from a few key ideas: Hitting the enemy […]

SOLFED-AIT : UN PEU D’OPTIMISME DANS UN MOMENT SOMBRE /SOME OPTIMISM IN A DARK TIME

Un peu d’optimisme dans un moment sombre…
Déclaration de SOLFED, section en Grande Bretagne de l’Ait, suite aux résultats des élections législatives Britanniques en lien avec le Brexit

Il ne s’agit pas de clamer « on vous l’avait bien dit! ». Nous avons des amis proches et des camarades solides qui ont mis leur foi et leur énergie dans Corbyn et dans le Parti Travailliste. Nous n’avons que de la sympathie [au sens propre : souffrir avec …] et des condoléances pour eux. La perte d’espoir doit ressembler à un deuil. Nous sommes désolés, collectivement, pour l’angoisse que des millions de personnes ressentent aujourd’hui.

Mais nous pouvons vous aider et nous pouvons vous proposer une alternative. Nous savons maintenant que personne ne viendra nous sauver. C’est OK, pas de problème. Nous pouvons nous sauver nous-même. Solfed-AIT et la gauche anarchiste / libertaire ont toujours cru que le vrai pouvoir venait d’en bas, pas d’en haut. Nous n’avons pas à attendre qu’un autre politicien socialiste nous sauve des conservateurs, les Tories, nous pouvons nous sauver nous-même. Nous croyons que la politique commence à la maison, dans nos relations avec nos familles, nos amis, nos voisins et nos collègues de travail. Nous savons que la politique électorale est hors-jeu, du moins pendant quelques années. Essayons donc une stratégie alternative. Construisons des vraies et solides communautés de voisinage et des lieux de travail, capables de lutter contre la classe dirigeante. Faisons-le nous-mêmes et n’attendons pas les prochaines élections dans cinq ans pour un autre lancer de dés parlementaires. La politique concerne ce que nous faisons nous-mêmes, pas qui nous choisissons pour faire à notre place.
Voici nos suggestions :

Parlez à vos voisins. Cherchez quels problèmes inquiètent les gens de votre voisinage, de votre quartier. Rassemblez-vous, tenez des réunions, découvrez les compétences et les ressources que vous avez entre vous et élaborez un plan pour résoudre les problèmes. Parlez à d’autres quartiers, travaillez ensemble et commencez à bâtir une vague de communautés de voisinages organisées. Ne faites pas confiance à la police, ni aux politiciens, ni aux entreprises, même pas aux associations caritatives ; ce ne sont pas nos amis. La nuit dernière l’a prouvé.

Parlez à vos collègues de travail. Cherchez ce qui se passe au travail, ce dont les gens ont peur, sont stressés ou en colère. Réunissez-vous et tenez des réunions sur le lieu de travail. Trouvez un plan et commencez à riposter. Parlez à d’autres travailleurs et commencez à créer un mouvement d’organisations de travailleurs libres et autogérées. Ne faites pas confiance aux patrons, aux politiciens ni aux syndicats – ils ne sont pas de votre côté !

Enfreindre les règles. Le pouvoir politique ne vaut rien s’il ne peut être appliqué. Si vous êtes assez fort pour riposter, alors ils ne peuvent rien faire pour vous blesser.

Continuer de parler. Passez le mot et les idées. Surtout, parlez de vos victoires et succès. Ce truc semble impossible jusqu’à ce que nous réalisions à quel point c’est facile.

Soyez bienveillants les uns envers les autres. Il y a de la force dans le nombre et la connectivité est le pouvoir. Vos alliés et amis sont la seule chose dont vous disposez. Chérissez-les.

Ceci n’est pas une campagne de recrutement. Ne rejoignez pas Solfed-AIT si vous ne le souhaitez pas. Mais si vous vous adressez à nous, nous pourrons partager des idées et nous pourrions surement être capables de vous aider.

TURQUIE : CE QU’ILS NE DONNERONT PAS, NOUS LE PRENDRONS !

Les membres de l’Association des Jeunes Travailleurs (GIDER : Genç İşçi Derneği), nous avons participé a la manifestation contre la crise le 8 decembre dernier à Bakırköy [(Istanbul) avec nos slogans, nos drapeaux noirs et notre rébellion. La semaine dernière, nous avons prepare la manifestation en distribuant des tracts et en collant des affiches dans differents quartiers de la ville, pour aue se leve la colère des opprimés.

Nous sommes ceux qui ne peuvent pas acheter de vetements pour nos enfants.

Nous sommes ceux qui n’ont pas les moyens de payer les factures.

Nous travaillons 14 heures par jour avec un salaire minimum.

Nous sommes ceux qui n’ont pas été payés depuis 4 mois.

Nous sommes ceux qui ne peuvent plus payer leur loyer.

Nous sommes ceux dont la vie est volée.

Nous sommes les opprimés.

Ils ne nous donneront pas nos droits. Nous devrons les prendre.

Ils ne nous donnerons pas notre pain. Nous devrons le prendre.

Ils ne nous donnerons pas la justice. Nous devrons la prendre.

Ils ne nous donneront pas la liberté. Nous devrons la prendre..

La victoire se gagne dans la rue avec la lutte.

Nous n’abandonnerons jamais la lutte contre le capitalisme, qui est lui-même une crise, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous continuerons de crier que tous les patrons sont des voleurs. Ce combat n’est pas seulement le combat d’aujourd’hui. Il est maintenant temps de se battre.

Tant que les pouvoirs existent, tant que le capitalisme existe, cette lutte continuera. Nous continuerons notre combat avec notre drapeau noir contre l’injustice partout.
Vive la liberté, vive l’anarchisme!
Yaşasın Özgürlük, Yaşasın Anarşizm!

CHILE : Some news from Germinal Anarchist Group (2019-12-04).  » just know it’s not Marx. It’s more like Bakunin. »

Dear companions,

[After one month of harsh struggle] here in Concepción we have not yet had detained companions, or prisoners, even if some have been wounded with pellets in the first weeks of struggle.

Here a strong presence has been maintained in the street and also in some neighborhoods organizing or participating in self-convened assemblies, where the way of organizing has been very interesting, very anarchist style. It has been possible to maintain a strong fight until today December 3 without lowering our arms, everywhere in the same way, this in Santiago, Valparaiso, Iquique, Tocopilla, Puerto monte, that is to say in almost the entire national territory.

I send you a text, which we sent at the beginning of the popular uprising and which is still very valid. Especially today, that the government has pointed out that the enemies that started the fires, looting and that today maintain the streets taken are the Anarchists, therefore, they seek to initiate a repressive campaign against groups and individuals.

Germinal Anarchist Group

Concepcion Chile, 2019-12-04
(illustrations: images of popular assemblies in Santiago and Temuco neighborhoods)

APRES UN MOIS DE MANIFESTATIONS DANS LA REGION CHILIENNE (SOV-Santiago)

Après plus d’un mois de manifestations dans la région chilienne : Déclaration du SOV (Sindicato Oficios Varios Santiago)

Bien que le mécontentement [populaire] était présent au Chili depuis de nombreuses années c’était le silence qui régnait dans la population. À contrecœur, les gens exprimaient leur mécontentement, toujours sans crier, toujours obéissants, sachant que le travail est finalement la seule chose qui apporte notre pitance. Et si nous sommes attentifs à l’histoire, il n’y a pas si longtemps, au Chili crier et se lever signifiait des balles, du sang et la mort. C’est ce même manque de justice et d’impunité, et l’indignité de nous avoir fait courber l’échine tant d’années, qui nous ont fait envahir les rues de tout le pays. Les gens ont ouvert leurs yeux pour voir un gouvernement, source d’injustice sur tous les fronts et dans tous les aspects de nos vies. Voilà ce qui a généré un soulèvement social. Tout le mécontentement s’est matérialisé, ils ne s’agissait plus de petits groupes isolés encourageant des revendications, c’est la population dans son ensemble qui s’est arrêtée et qui a dit « ASSEZ ! » (basta !). L’air du temps de l’opinion publique [a changé], on a commencé à mentionner toutes les revendications et les réclamations jamais entendues, les oubliés ont pris la parole. Ce qui s’est passé le vendredi 18 octobre, a été une étape bien franchie, c’est la marche de la population qui s’est prolongée depuis plus de un mois, et dont nous savons qu’il ne doit pas s’arrêter.

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