Ce texte a été écrit par un groupe d’anarchistes russes, la section en Russie de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT). Ce qu’il décrit de la situation russe est très similaire à la situation que nous vivons actuellement en France. Macron, Poutine même combat, n’en déplaise à certains … Comme quoi il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni maitre, ni politicien !
Le problème n’est pas le vaccin ou la vaccination, mais le système totalitaire de contrôle social mis en place par l’Etat au prétexte de la crise. Vivre libre ou mourir ! Vive l’anarchie !
« Quiconque essaie de mettre la main sur moi et de me gouverner est un usurpateur et un tyran, et je le déclare mon ennemi » (P.-J. Proudhon)
La section de l’Association internationale des travailleurs (AIT) de la région de Russie rejette catégoriquement la biopolitique totalitaire des autorités russes, qui, sous prétexte de lutter contre l’épidémie de coronavirus, violent ouvertement les droits les plus élémentaires des salariés et de la population en général. Nous considérons la vaccination obligatoire, proclamée par le pouvoir, un acte scandaleux de violence étatique ouverte contre la personnalité humaine, sa liberté, sa dignité et la vie elle-même.
Nous reconnaissons que chaque personne a le droit inconditionnel de choisir la forme de prévention, de traitement et de soins médicaux qu’elle juge nécessaire, et nous reconnaissons l’obligation d’informer pleinement et sincèrement le patient des mesures médicales et de leurs conséquences.
N’étant pas une association médicale professionnelle, nous nous abstenons d’évaluer les aspects purement médicaux ou l’efficacité des vaccins existants contre le coronavirus, laissant à chaque personne individuellement le choix de vacciner avec eux ou non.
Dans tous les cas, la vulnérabilité du patient après avoir reçu la vaccination devrait imposer, à notre avis, la nécessité de fournir aux vaccinés un congé payé approprié pour la période d’acquisition ou de restauration de l’immunité complète.
Cependant, au lieu de la transparence, de la publicité, du volontariat et de l’introduction de congés payés post-vaccinaux, les autorités ont eu recours à des méthodes de violence pure et simple contre la société, car elles sont guidées par le désir d’obéissance assourdissante et de profit de la classe entrepreneuriale. Le manque d’informations fiables et l’imposition obligatoire de traitements, y compris la vaccination obligatoire, ne peuvent être perçus que comme une terreur d’État et une expérimentation médicale à grande échelle au profit des grands fabricants de produits pharmaceutiques. (…)
En obligeant le vacciné à signer un document stipulant qu’il est lui-même responsable de toutes les conséquences de la vaccination, l’État décline totalement toute responsabilité quant aux éventuels résultats tragiques d’une telle expérience.
La discrimination ouverte contre les citoyens pour des motifs sanitaires à qui sont refusés les soins médicaux et l’accès aux services publics de base et d’éducation est l’introduction d’une ségrégation qui nous rappelle des antécédents fâcheux. Pour nous, en tant qu’organisation de travailleurs, il est particulièrement inacceptable de forcer des salariés de secteurs entiers de l’économie à se faire vacciner sous peine de licenciement ou de suspension de travail sans paiement de salaire. Le fait que les autorités fassent mettre en œuvre cette mesure dictatoriale par les employeurs est le meilleur rappel de la nature de classe du régime et qu’une guerre de classe à grande échelle a été lancée d’en haut contre nous, les salariés.
Nous sommes convaincus qu’en dernière analyse, la vague actuelle de terreur et de répression d’État n’est pas un phénomène ni temporaire ni exceptoinnel. Cela devient une partie de la stratégie générale de la classe dirigeante d’établir une dictature ouverte par un contrôle électronique total et une surveillance totale de la population, un système à grande échelle de codes et de bases de données électroniques, une surveillance vidéo généralisée et la punition pour le moindre écart par rapport aux prescriptions des règles.
Nous savons par l’histoire que la fascisation se produit progressivement. Plus vite elle rencontre de la résistance, plus il est facile d’arrêter le glissement dans l’abîme totalitaire. La désobéissance et la résistance aux mesures terroristes et dictatoriales de l’État et de la classe patronale se transforment de nos jours en une garantie non seulement de notre dignité humaine, mais aussi de la préservation de notre vie même. Bien sûr, nous voulons vivre, et pas survivre comme du bétail esclave obéissant qui est conduit à l’abattoir.
Pour la désobéissance individuelle et collective, civile et humaine aux ordres criminels des autorités ! Dans la lutte, nous gagnerons notre droit !
Confédération des anarcho-syndicalistes révolutionnaires – Section russe de l’Association internationale des travailleurs
Supporté par: Mouvement socio-écologique « Autres Ours » (« Drugiye Medvedi »)
Article extrait de « un autre futur pour la santé », bulletin anarchosyndicaliste de travailleuses et travailleurs du secteur de la santé
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1 commentaire sur Déclaration contre la biopolitique totalitaire des autorités de l’Etat