Comme nous le redoutions, la répression bat son plein en Iran. Vraisemblablement pas moins de 1500 personnes (dont 500 femmes) ont été assassinés par le régime Islamique pour étouffer dans l’oeuf l’insurrection de Novembre. Répression brutale, tyrannique, la plus sanglante contre les manifestants depuis la révolution islamique de 1979. Les mollahs veulent littéralement tétaniser de peur la population.
Et pour éviter que la moindre petite semence de liberté ne germe dans les esprits, représsion plus insidieuse mais non moins violente et systématique contre tous ceux qui commentent le crime de penser par eux même. Dernier en date, Arash Ganji : auteur, traducteur et secrétaire du conseil d’administration de l’Association des écrivains iraniens (Iranian Writers Associaton, IWA), a été arrêté par la police de sécurité à son domicile et transféré dans un endroit inconnu le dimanche matin 22 décembre 2019.
Il a écrit des livres tels que «Lutter contre la manière de penser dans le mouvement ouvrier»,«Le coucher de soleil des dieux sur le nouvel ordre mondial», et a traduit des ouvrages sur la politique économique et sur le Rojava.
Le gouvernement de la République Islamique d’Iran est comptable de ce qui peut arriver à Arash Ganji, comme à Sepideh Gholian, à notre compagnon anarchosyndicaliste Soheil Arabi et aux centaines d’iraniennes et d’iranien emprisonnées pour des motifs de conscience.