samedi 30 août 2008
Depuis plusieurs mois, le Maroc est secoué par des révoltes sociales et populaires (BOULMAN DADES, SIDI IFNI, MARRAKECH, …). Par exemple, en mai dernier, les étudiants ont manifesté pour demander une amélioration de leurs conditions matérielles, notamment une augmentation des bourses. En réponse, ils ont eu le droit à la « zarwata » (la matraque), les policiers n’hésitant pas à réprimer violemment le rassemblement pacifique (un étudiant a été balancé par la police du 4ème étage !). Les étudiants ont évidemment riposté à cette attaque, et 18 militants ont été jetés au cachot et mis au secret.
Les familles des détenus organisaient le 22 août un sit in devant la tristement célèbre prison de Boulmharez à Marrakech où sont détenus les 18 étudiants, dans des conditions très dures. Ils doivent en effet faire face à une campagne d’intimidation de l’administration pénitentiaire extrêmement violente, comme au bon vieux temps de Hassan II.
En solidarité avec les mouvements sociaux marocains, et particulièrement avec les 18 étudiants emprisonnés, les anarchosyndicalistes de la CNT-AIT de Midi-Pyrénées organisait le même jour un rassemblement devant le Consulat du Maroc à Toulouse.
La dizaine de compagnons présents (auquel s’est joint également un vétéran anarchiste de 90 ans de la Révolution espagnole de 1936) ont déployé une banderole de solidarité avec les prisonniers au Maroc et ont distribué des tracts (cf. pièces jointes) au personnel du consulat, et aux passants, plutôt rares en cette période de vacances. Les services de sécurité du Consulat ont fermé précipitamment la grille du bâtiment et appelé la police. Nous avons ensuite vu arriver un patrouille, puis une fourgonnette et une voiture des renseignements généraux (la police politique) ! Rien que ça ! Mais les liens qui unissent l’Etat français au régime marocain sont bien connus, et tout ce qui concerne le Maroc est toujours politiquement sensible en France (ce qui explique qu’aucune information n’ait été donnée sur les émeutes au Maroc qui se sont succédées cette année, alors que nous sommes au courant des moindres faits et gestes des plus obscurs « people », friands de vacances marocaines …) Cela ne nous étonne pas…
La lutte continue, jusqu’à la libération des 18 détenus et plus largement, jusqu’à la révolution sociale, au Maroc, en France et dans le Monde !
Solidarité Anationale et sans frontière !
Des compagnons de la CNT AIT en France
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TELECHARGER LE TRACT DE SOLIDARITE : https://cnt-ait.info/wp-content/uploads/2024/08/solidarite-etudiants-marrakech-2008.pdf
TRACT SOLIDARITE MAROC
Consulat maroc toulouse 22_08_08
Vétéran Espagnol 1936
MAROC : VACANCES DE REVES POUR LES TOURISTES, « AZZARWATA », PRISON ET TORTURE POUR LE PEUPLE
Le Maroc est régulièrement secoué par des luttes sociales de grande ampleur, avec une répression souvent très brutale : les blessés graves et même les morts ne sont pas rares quand la police intervient pour réprimer les mouvement sociaux qui ne font que réclamer dignité et justice sociale. Les médias français – mais qui s’en étonnera – ne laissent rien filtrer de la tension sociale au pays de notre ami le fils du roi …
Cet été, les touristes vont profiter du bon temps au Maroc : ses plages, ses petits villages pittoresques, sa cuisine délicieuse, sa douceur de vivre, ses fantasia. En un mot : le rêve !
Pourtant, pour les Marocains eux même le tableau n’est pas vraiment le même. L’envers du décor de la carte postale est même plutôt un cauchemar :
dans le sud l’arrière pays reste complètement enclavé, sans routes ni infrastructures de bases tels que routes, hôpitaux, etc … Pour avoir osé exprimer en janvier 2008 leur mécontentement et demandé à être entendus par les autorités, la population de Boulman dades a subit une répression terrible : une manifestation pacifique de plusieurs centaines d’habitants a été lynchée par la police, 10 participants ont ensuite été condamnés en l’absence de toute preuve en tout à 34 années de prison ! Ce jugement a été tellement inique que même la cours d’appel a dû les libérer bien que condamnés pour la forme !
la liberté de parole est toujours sévèrement brimée : un internaute qui avait créé – par admiration pour lui ! – un blog internet au nom du frère du roi a eu le droit à une arrestation et a été condamné à 3 ans de prisons !
Pour avoir osé demander une amélioration de leurs conditions d’études le 14 mai dernier, les étudiants de Marrakech on été violement tabassé par les forces de l’ordre, un manifestant ayant même été balancé du quatrième étage par la police ! Il est actuellement dans le coma. 18 étudiants ont été arrêté et mis au secret dans les conditions les pires (cf après).
La petite ville portuaire de Sidi Hifni (20 000 habitants), réputée pour ses plages, où de jeunes chômeurs avaient installés des tentes à l’entrée du port pour dénoncer la pauvreté et demander du travail, a été littéralement prise d’assaut le 6 juin par quelques 3000 policiers appuyés par des hélicoptères. Le bilan officiel est de 44 blessés, les associations de défense des droits de l’homme parlent même de plusieurs morts, il y a eu plus de 160 arrestations. Le 18 aout de nouveau la police est intervenue de façon très brutale.
Ce Maroc là, le vrai Maroc, vous n’en entendez pas parler à la télé ni dans les médias …
LE MAROC N’EST PAS LE PARADIS DE CARTE POSTALE QU’ON CHERCHE A NOUS VENDRE.
C’EST UNE MONARCHIE DE DROIT DIVIN, SUR LAQUELLE REGNE UN MONARQUE ABSOLU ENTOURE D’UNE BOURGEOISIE RAPACE QUI SE FOUT QUE LE PEUPLE CREVE DE FAIM ET DE MISERE !
SOUTENEZ LES LUTTES DU PEUPLE DU MAROC POUR LA LIBERTE ET LA DIGNITE !
UN EXEMPLE : LA SITUATION DES OUVRIERS ET OUVRIERES AGRICOLES
Il y a dans la province de Taroudant, d’après le délégué de l’inspection du travail plus de 750 domaines d’une superficie variant de 10 à 500 hectares, qui emploient de 15 à 17 000 ouvriers et ouvrières agricoles selon les saisons. Tous ces ouvriers agricoles sont des paysans qui ont été contraints de vendre leurs terres suite à la construction des barrages qui, au lieu de leur apporter de l’eau et du bien-être, n’ont fait que provoquer leur malheur et leur ruine. L’objectif de ces barrages était bien celui-là : accélérer le passage à une agriculture capitaliste intensive destinée à l’exportation de primeurs et agrumes vers les marchés extérieurs, en premier lieu européen.
Il y a 13 stations d’emballage (l’essentiel de la production est exporté) employant entre 3500 et 4000 ouvrières et ouvriers. 90 % sont des femmes qui travaillent dans des conditions d’exploitation proches de l’esclavage :
journées de 10 à 12 heures ; salaire de 4 Euro par jour ; pas de sécurité sociale ; pas d’indemnités familiales ; pas d’indemnisations de congés ou de jours fériés ; pas de mutuelle.
Les ouvrières et ouvriers agricoles luttent pour :
les libertés syndicales ; avoir la carte de travail. ; avoir des bulletins de paye ; des congés annuels ; la titularisation.
ASSOCIATION INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS
CNT-AIT 7 RUE ST REMESY 31000 TOULOUSE
LIBERTE POUR LES ETUDIANTS DE MARRAKECH !!
Zahra, Khalid, Youssef, Mohamed, Hicham, Mourad, et les autres sont 18 étudiantes et étudiants de l’Université de Marrakech. Ils passent leurs « vacances » dans la tristement célèbre prison de Boulamharez, qui a connu le décès de plusieurs militants de la mouvance estudiantine en 1984, après déjà une longue grève de la faim. Après une grève de la faim de 46 jours, les 18 détenus politiques de « la nouvelle ère » ont failli connaître le même sort, mais leur combat n’a pas été vain, ils ont pu obtenir une partie de leurs revendications : une bibliothèque, la visite des familles et le rassemblement dans un même pavillon.
Cependant ils restent emprisonnés et souffrent des terribles séquelles de leur longue grève de la faim. Les soins médicaux laissent plus qu’à désirer selon les familles des détenus.
La question qui se pose, pourquoi ces étudiants ont été détenus ? Suite à des cas d’intoxication dans le restaurant de la cité, les étudiants ont revendiqué une enquête, s’est ajoutée à cette demande, l’exigence d’une gestion participative de l’université… au lieu de la « zarwata » (matraque). Parmi les revendications, on trouve la hausse des bourses (800 DH max. par trimestre actuellement) et la mise en place du transport pour les étudiants de Zagora, Tata, Agdez…. Bref, rien de « révolutionnaire ».
Quelle a été la réponse de l’Etat ? « Azzarwata » (matraque) pour tout le monde.
Le mois de mai dernier, la cité universitaire a connu une sanglante répression policière, qui s’est soldée par une grave bléssure d’un étudiant (il a été jeté par les « moukznis » (flics) du 4ème étage !!!) sans parler des autres blessés qui se comptent par dizaines. Suite à ces événements, l’Etat à travers ses médias a organisé une campagne de propagande pour décrire ces étudiants comme des criminels. Le procès des 19 étudiants vont commencer.
Ils ont besoin de notre soutien. Ne les oublions pas !
2EME TENTATIVE D’ASSASSINAT DU DETENU POLITIQUE COMMUNISTE MOURAD CHOUINI
Nos enfants ont été aujourd’hui victimes d’une agression par un gang criminel au service de l’administration, qui est elle même au service de l’Etat réactionnaire. En effet, les gardiens de la prison ont ouvert la porte de leurs cellules à un groupe armé de poignards. Alors que l’un d’eux essayait d’attaquer le camarade MOURAD par derrière en tenant de le poignarder au cou, nos fils HICHAM EL IDRISSI, JALAL LKOTBI, et HAFID LHAFIDI sont intervenus pour sauver la vie de leur compagnon. Le autres membres du gang les ont alors attaqué aussi et leur ont infligé des blessures profondes au niveau des mains, des pieds, du nez, des yeux et du visage.
En tant que familles des détenus politiques nous condamnons cette basse tentative de l’administration qui manifeste la volonté de l’Etat de liquider notre fils MOURAD CHOUINI d’une manière directe, (surtout après l’échec de la 1ére tentative). Cette tentative d’assassinat direct survient alors que toutes les tentatives indirectes de l’administration ont échoué, et notamment la politique de sourd que l’administration a pratiqué durant l’héroïque grève de la faim qui a duré 46 jours et la non applications par les hautes instances pénitentiaires des promesses qu’elles nous avaient pourtant donné après le dialogue ouvert avec eux.
Pendant cette grève, nos enfants ont été privés de leurs droits sanitaires. Aujourd’hui cela continue, l’administration les laisse souffrir des conséquences de cette grève, comme le cas de notre fils MOHAMED JAMILI qui souffre encore d’amnésie, de troubles digestifs et d’abcès partout sur le corps. C’est également le cas de notre fille ZHOUR BODKOUR qui souffre de graves emphysèmes au niveau du visage, de l’abdomen, ce qui vient aggraver son diabète, ou encore le cas de nos fils OTMAN CHOUINI et YOUSSEF MACHDOUFI qui souffrent d’occlusions de manière continue, et de douleurs pulmonaires, en plus de maladies de la peau qui les affectent tous ( ABDALLAH RACHDI, MOHAMED ARBI JDDI, KHALID MEFTAH…)
De notre coté en tant que familles des détenus politique nous appelons à un sit_in d’alerte le vendredi 22/08/2008 devant la prison Boulmarez de 9 H du matin jusqu’au soir.
Nous condamnons la persistance de la détention illégitime de nos enfants et les tentatives de se débarrasser d’eux de toutes les manières possibles.
Nous condamnons le refus de répondre aux exigences des détenus d’humaniser leurs conditions de détention au sein de la prison et le refus de leur regroupement en tant que prisonnier politiques.. Pour ces causes nous appelons directement toutes les instances de droit de l’homme, tous les militants et militantes sincères d’assister à notre sit_in et de nous soutenir pour libérer nos 18 enfants.
D’après un communiqué des Familles des détenus politique à Marrakech (18/08/2008)
(traduction : CNT AIT)
ﺑﻤﺮاآﺶ اﻟﺴﻴﺎﺳﻴﻴﻦ اﻟﻤﻌﺘﻘﻠﻴﻦ ﻋﺎﺋﻼت
ﻋﺎﺟﻞ إﺧﺒﺎر
أﺑﻴﺾ ﺳﻼح ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﺸﻮﻳﻨﻲ ﻣﺮاد اﻟﻤﻌﺘﻘﻞ اﻟﻤﻨﺎﺿﻞ ﻻﻏﺘﻴﺎل ﺛﺎﻧﻴﺔ ﻣﺤﺎوﻟﺔ
اﻟﻴﻮم ﺑﻮﻟﻤﻬﺎرز ﺑﺴﺠﻦ اﻟﺠﺪﻳﺪ ﺑﺎﻟﺠﻨﺎح أﺑﻨﺎؤﻧﺎ ﺗﻌﺮض18/08/2008اﻹدارة ﻃﺮف ﻣﻦ ﻣﺴﺨﺮة إﺟﺮاﻣﻴﺔ ﻋﺼﺎﺑﺔ ﻟﻬﺠﻮم
ﻋﻤﻴﻠﺔﻓﺘﺢ ﺗﻢ ﻋﻨﺪﻣﺎ ذﻟﻚ ،و اﻟﺪوﻟﺔا اﻟﺤﺮاسﻣﻦ اﻟﺸﻮﻳﻨﻲ ﻣﺮاد اﺑﻨﻨﺎ أﺣﺪهﻢ ﺳﻴﻬﺎﺟﻢ إذ ، ﺑﺎﻟﺨﻨﺎﺟﺮ ﻣﺴﻠﺤﺔ ﻟﻌﺼﺎﺑﺔ ﻟﺒﺎب
ﺳﻴﺘﺪﺧﻞ اﻷﺛﻨﺎء هﺬﻩ ﻓﻲ ، اﻟﻌﻨﻖ ﻣﺴﺘﻮى ﻋﻠﻰ ﻃﻌﻨﻪ ﻣﺤﺎوﻻ اﻟﺨﻠﻒأﺑﻨﺎؤﻧﺎﺟﻼل و اﻟﺤﻔﻴﻀﻲ ﺣﻔﻴﻆ و اﻹدرﻳﺴﻲ هﺸﺎم
ﺑﺎﻗﻲ هﺠﻮم إﻟﻰ أدى ﻣﻤﺎ ، رﻓﻴﻘﻬﻢ ﺣﻴﺎة ﻹﻧﻘﺎذ اﻟﻘﻄﺒﻲأﻓﺮإﺻﺎﺑﺔ ﻋﻦ أﺳﻔﺮ ﻣﺎ هﻮ و اﻟﻌﺼﺎﺑﺔ ادﺑﺠﺮوح اﻟﻤﻌﺘﻘﻠﻴﻦ أﺑﻨﺎﺋﻨﺎ
اﻟﻮﺟﻪ و اﻟﻌﻴﻦ و اﻷﻧﻒ و اﻟﺮﺟﻞ و اﻟﻴﺪ ﻣﺴﺘﻮى ﻋﻠﻰ ﻏﺎﺋﺮة.
إﻣﺒﺎﺷﺮ ﺑﺸﻜﻞ اﻟﺸﻮﻳﻨﻲ ﻣﺮاد اﺑﻨﻨﺎ ﺗﺼﻔﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﺪوﻟﺔ إرادة ﺗﺘﺮﺟﻢ اﻟﺘﻲ ﻟﻺدارة اﻟﺪﻧﻴﺌﺔ ﺑﺎﻟﻤﺤﺎوﻟﺔ ﻧﻨﺪد آﻌﺎﺋﻼت ﻧﻨﺎ،}ﺧﺎﺻﺔ
اﻷوﻟﻰ اﻟﻤﺤﺎوﻟﺔ ﻓﺸﻞ ﺑﻌﺪ{،وﺑﻌﺪاﻟﺘﻲ اﻵذان ﺻﻢ ﺳﻴﺎﺳﺔ ﻓﻲ ﺳﻮاء ﻻ اﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة اﻟﻐﻴﺮ اﻷﺷﻜﺎل ﻟﻜﺎﻓﺔ اﺳﺘﻨﻔﺎذهﺎ
ﻟﻤﺪة اﻟﻄﻌﺎم ﻋﻦ اﻟﺒﻄﻮﻟﻲ إﺿﺮاﺑﻬﻢ ﺧﻼل اﻹدارة ﻧﻬﺠﺘﻬﺎ46ﻓﻲ ﻟﻨﺎ ﻗﺪﻣﺘﻬﺎ اﻟﺘﻲ ﺑﺎﻟﻮﻋﻮد اﻟﻤﻨﺪوﺑﻴﺔ اﻟﺘﺰام ﻋﺪم و ، ﻳﻮﻣﺎ
ﻳﻌﺎﻧﻮن ﺗﺮآﻬﻢ و اﻟﺘﻄﺒﻴﺐ ﻓﻲ ﺣﻘﻬﻢ ﻣﻦ ﺣﺮﻣﺎﻧﻬﻢ ﻓﻲ أو ، ﻣﻌﻬﺎ ﺣﻮاراﺑﻨﻨﺎ ﺣﺎﻟﺔ ﻗﺒﻴﻞ ﻣﻦ اﻟﻄﻌﺎم ﻋﻦ اﻹﺿﺮاب ﺁﺛﺎر ﻣﻦ
، ﺟﺴﺪﻩ ﻣﺴﺘﻮى ﻋﻠﻰ ﻣﺘﻘﻴﺤﺔ ﺑﺜﻮر و اﻟﻬﻀﻤﻲ اﻟﺠﻬﺎز ﻓﻲ ﻣﺸﺎآﻞ و اﻟﺬاآﺮة ﻓﻘﺪان ﻣﻦ ﻳﻌﺎﻧﻲ ﻻزال اﻟﺬي ﺟﻤﻴﻠﻲ ﻣﺤﻤﺪ
اﻷﻃﺮاف ، اﻟﻮﺟﻪ ﻣﺴﺘﻮى ﻋﻠﻰ ﻣﺘﺰاﻳﺪ و ﺣﺎد اﻧﺘﻔﺎخ ﻣﻦ ﺗﻌﺎﻧﻲ اﻟﺘﻲ ﺑﻮدآﻮر زهﺮة اﺑﻨﺘﻨﺎ ﺣﺎﻟﺔ آﺬﻟﻚﻣﺎ هﻮ و اﻟﺒﻄﻦ و
وﻓ ﻣﺸﺪ ﻳﻮﺳﻒ و اﻟﺸﻮﻳﻨﻲ ﻋﺜﻤﺎن ﺣﺎﻟﺔ ﺛﻢ ، اﻟﺴﻜﺮي ﺑﻤﺮض إﺻﺎﺑﺘﻬﺎ ﺑﺎﺣﺘﻤﺎل ﻳﻬﺪدﻲاﺧﺘﻨﺎﻗﺎت ﻣﻦ ﻳﻌﺎﻧﻴﺎن اﻟﻠﺬﻳﻦ
ﺁﺧﺮ إﻟﻰ ﻣﻌﺘﻘﻞ ﻣﻦ ﺣﺪﺗﻬﺎ ﺗﺘﻔﺎوت وﺣﻜﺔ ﺟﻠﺪﻳﺔ أﻣﺮاض إﻟﻰ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ، اﻟﺮﺋﺔ ﻣﺴﺘﻮى ﻋﻠﻰ ﺁﻻم و ﻣﺴﺘﻤﺮة}اﷲ ﻋﺒﺪ
ﻣﻔﺘﺎح ﺧﺎﻟﺪ ، ﺟﺪي اﻟﻌﺮﺑﻲ ﻣﺤﻤﺪ ، اﻟﺮاﺷﺪي…{.
ﻣﻦ اﺑﺘﺪاء ﺑﻮﻟﻤﻬﺎرز ﺳﺠﻦ أﻣﺎم 2008/08/22 اﻟﺠﻤﻌﺔ ﻳﻮم إﻧﺬاري اﻋﺘﺼﺎم إﻟﻰ ﻧﺪﻋﻮ 18 ﻟﻠﻤﻌﺘﻘﻠﻴﻦ آﻌﺎﺋﻼت ﻣﻨﺒﺮﻧﺎ ﻣﻦ
اﻟﻄﺮق ﺑﻜﻞ ﺗﺼﻔﻴﺘﻬﻢ وﻣﺤﺎوﻟﺔ ﺣﻖ وﺟﻪ ﺑﺪون أﺑﻨﺎﺋﻨﺎ ﺑﺎﻋﺘﻘﺎل اﻟﺪوﻟﺔ ﺑﺘﻤﺎدي ﺗﻨﺪﻳﺪا ، اﻟﻤﺴﺎء ﻏﺎﻳﺔ إﻟﻰ ﺻﺒﺎﺣﺎ اﻟﺘﺎﺳﻌﺔ
ﺑﺎﻟﺘﻤﺎﻃ ﺗﻨﺪﻳﺪا ﺛﻢ ، اﻟﻤﻤﻜﻨﺔاﻻﺳﺘﺠ ﻓﻲ ﻞﻣﻦ أﺑﻨﺎﺋﻨﺎ ﻟﻤﻄﺎﻟﺐ ﺎﺑﺔﻋﻦ ﻋﺰﻟﻬﻢ ﺧﻼل ﻣﻦ اﻟﺴﺠﻦ داﺧﻞ ﻣﻦ ﻇﺮوﻓﻬﻢ أﻧﺴﻨﺔ أﺟﻞ
ﺗﺠﻤﻴﻌﻬﻢ و اﻟﻌﺎم اﻟﺤﻖ….
أﺑﻨﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﻐﻴﻮرﻳﻦ اﻟﻤﻨﺎﺿﻼت و اﻟﻤﻨﺎﺿﻠﻴﻦ ﻟﻜﺎﻓﺔ و اﻟﺤﻘﻮﻗﻴﺔ اﻟﻬﻴﺌﺎت ﻟﻜﺎﻓﺔ ﻣﺒﺎﺷﺮ ﺑﺸﻜﻞ دﻋﻮﺗﻨﺎ ﻧﻮﺟﻪ اﻷﺳﺒﺎب ﻟﻬﺬﻩ
إﻃﻼق أﺟﻞ ﻣﻦ ﻟﺪﻋﻤﻨﺎ اﻋﺘﺼﺎﻣﻨﺎ إﻟﻰ ﻟﻠﺤﻀﻮر ، اﻟﺸﻌﺐ هﺬاأﺑﻨﺎﺋﻨﺎ ﺳﺮاح18.
ﺑﻤﺮاآﺶ اﻟﺴﻴﺎﺳﻴﻴﻦ اﻟﻤﻌﺘﻘﻠﻴﻦ ﻋﺎﺋﻼت ﻋﻦ
18/08/2008