Quelques réflexions sur la révolte des banlieues d’automne 2005

Suite aux émeutes il est fréquemment fait allusion aux précédentes émeutes de 2005.

pour contribuer à la réflexion collective autour des ces événements nous renvoyons à la lecture de la brochure que nous avions édité suite aux émeutes de 2005 suite aux interventions des compagnons de Paris et surtout de Toulouse.

Quelques réflexions sur la révolte des banlieues d’automne 2005

Les textes dans ce cahier bien qu’émanant de plusieurs personnes démontrent une relative unité d’analyse sur la problématique des banlieues lors de la révolte de l’automne 2005. Néanmoins, certains de ces textes exposent des regards et appréciations différentes. Il faut éviter de tirer des conclusions hâtives tant la situation apparaît complexe dans son origine et devenir. Ce dernier nous dira si c’est le signe avant coureur d’une révolte plus profonde et générale contre le système social et d’une crise du fordisme en place. Un nouveau cycle de lutte de présage-t-il ? La lutte au cœur de l’ahbitat n’est pas opposable à la lutte salariale. L’une et l’autre expriment ou prolongent ce qu’elles ont de commun : l’oppression, l’exploitation, l’exclusion, la paupérisation, la précarité, etc. Tous ces aspects sont liés au système social basé sur l’existence des classes sociales.

Le lecteur observera que l’anarcho-syndicalisme de la CNT-AIT n’entend pas se limiter à l’entreprise, mais bien d’agir dans l’ensemble du champ social : convaincu qu’un changement global de société est vital ! À nous de suivre l’exemple de nos compagnons et compagnes de Toulouse qui le portent au cœur des cités. Ce qui prouve que la méthodologie de l’anarcho-syndicalisme est opératoire au-delà de l’entreprise.

https://cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/039-revoltes_banlieue_2005.pdf

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