BULGARIE : LE RACKET CONTINUE !

сряда 16ти април 2003

L’augmentation planifiée à partir du 1er avril du prix du ticket pour les transports en commun à Sofia à 50 stotinki dépasse toutes les frontières de l’infamie et du sinisme le plus arrogant. Le prix actuel de 0,40 leva est déjà exhorbitant et hors de portée pour beaucoup de gens, alors vous imaginez 50 st.

C’est quoi exactement qui arrive ? Pour faire un voyage de quelques arrets, avec un bus vieux et pourri, on paye autant que pour le pain. Ou bien serait-il possible de vivre sans pain ? Car beaucoup de personnes, principalement des personnes agées, des étudiants et des femmes préferent s’acheter un ticket et perdre ainsi une morceau de leur bouchée de pain ou de celle de leurs enfants, mais ne pas avoir de rencontres et accrochages desagréables avec les bandes d’abrutis alcooliques et criminels appelés controleurs (n.tr. curieusement les autorités ont choisi d’attribuer aux controleurs un pourcentage des amendes et ces derniers sont amenés ainsi par l’appat du gain et n’ayant souvent aucune autre alternative de revenus juqqu’à exercer des pressions physiques brutales sur les voyageurs sans t icket). C’est quoi, donc, qu’ont décidé à faire Stefan Sofianski (maire de Sofia) et la Commission municipale pour les transports en commun ? Vraisemblablement dans l’élan de la campagne électorale en train d’etre lancée notre maire souriant aurait-il donné la priorité à la santé et à la protection de l’environnement des citoyens? En les contraignant au transport le plus écologique et bénéfique pour la santé – la marche.

En effet ce qui ce passe dans les transports en commun est juste un des champs de bataille surlesquels l’Etat mène sa guerre de classe insensée contre le peuple.

Si on augmente le prix du ticket, alors une véritable bataille sera menée dans chaque moyen de transport. L’augmentation de dix stotinki servira à engager toute une armée de racketteurs qui avec l’aide de la police attaqueraient les voyageurs pour executer l’ignoble tache : qu’il ne reste pas un rond dans la poche des plus démunis.

Mais le dicton populaire dit : « Qui frappe de couteau mourra de la gaine. », de manière que s’ils veulent la guerre dans les transports, ils l’auront.

Gratuité des transports !

Réquisition des mercedes des députés, des ministres et des maires et leur expédition en tour de la Bulgarie à pied, en compostant un ticket de 50 st. à tous les kilomètres !

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