Catégorie : Les anarchistes espagnols dans la Résistance en France

ANARCHISTES, PAS REPUBLICAINS … DES ANARCHISTES ESPAGNOLS EN RESISTANCE (intro)

Introduction de la brochure « ANARCHISTES, PAS REPUBLICAINS … DES ANARCHISTES ESPAGNOLS EN RESISTANCE (tome 1) «  De tout temps, pour faire face aux crises internes comme externes qui le menace, l’Etat a eu recourt aux exhortations à l’Union Nationale, pour que la Nation fasse corps autour de ses dirigeants. Pour ce faire, l’Etat a besoin […]

ANARCHISTES, PAS REPUBLICAINS … DES ANARCHISTES ESPAGNOLS EN RESISTANCE (tome 1)

Tome 1 : des camps républicains du mépris aux maquis de la Liberté… Télécharger la brochure au format PDF Télécharger Longtemps, la mythologie de la Libération, entretenue par le Pouvoir (tantGaulliste que communiste) voulut que les français se soient engagésmassivement dans la Résistance et que la France se soit quasiment libérée ellemême.Or la Résistance fut […]

ANARCHISTES, PAS REPUBLICAINS … DES ANARCHISTES ESPAGNOLS EN RESISTANCE (tome 1)

Tome 1 : des camps républicains du mépris aux maquis de la Liberté… Longtemps, la mythologie de la Libération, entretenue par le Pouvoir (tantGaulliste que communiste) voulut que les français se soient engagésmassivement dans la Résistance et que la France se soit quasiment libérée ellemême.Or la Résistance fut avant tout le fait de « marginaux […]

20 Août 1944 : Trois compagnons tombés sous des balles fascistes

(Extrait de la brochure des anarchistes espagnols en Résistance, tome 1) 20 Août 1944 … Trois anarchistes tués dans le maquis. Victimes de balles allemandes en France. Trois vies fauchées en pleine jeunesse, alors que l’âge de la compréhension commençait à poindre. Car quand tu passes le cap des trente ans, tu commences à voir […]

20 de Agosto de 1944 : Tres compañeros caídos bajo las balas fascistas

20 de Agosto de 1944 … Tres anarquistas muertos en el maquis. Víctimas de las balas alemanas en Francia. Tres vidas segadas en plena juventud, cuando principiaba a alborear la edad de la comprensión. Ya que cuando se pasa de treinta años, es cuando uno ve las cosas y las realiza con más juicio y […]

ETAT FRANÇAIS – MINISTERE DE L’INTERIEUR TRES SECRET : LE « MOUVEMENT LIBERTAIRE » ESPAGNOL EN FRANCE (1942)

(Extrait de la brochure des anarchistes espagnols en Résistance, tome 1) Ce texte fait partie d’une brochure en cours d’édition sur les anarchosyndicalistes espagnols et la résistance La présence en France, suite à la défaite de la Révolution et la Guerre d’Espagne en 1939, de milliers d’anarchistes fut un motif d’inquiétude tant pour la République […]

Mai 1944 : le sauvetage périlleux des 60 membres de l’Organisation Juive de Combat

(Extrait de la brochure des anarchistes espagnols en Résistance, tome 1, Editions CNT-AIT) Auteur : Xavier Montanyà, traduction CNT-AIT France (2019) L’aventure de cette caravane de Juifs perdus dans les Pyrénées est l’une des histoires les plus impressionnantes que je connaisse au sujet des réseaux d’évasion de la Seconde Guerre mondiale. Je résume l’odyssée, telle […]

1939-1944 : Le Barrage de l’Aigle, creuset de la réorganisation de la CNT-AIT espagnole en exil

Extrait de la brochure « des anarchistes espagnols en Résistance, tome 2 : « quant des migrants et des parias tenaient le maquis dans le Cantal » Au cours de l’hiver 1939, 500 000 espagnols fuient la victoire des fasciste et les représailles prévisibles et se réfugient en France. Malgré quelques gestes de sympathie d’une partie de la […]

19 Juillet 1944 : EXILIO, première publication clandestine de la CNT-AIT espagnole en exil

Extrait de la brochure « Des Espagnols en résistance Tome 2 : qjuand des migrants et des parias tenaient le maquis dans le Cantal … » Le journal « Exilio », un lien pour la reconstruction de la CNT-AIT Dans son effort de réorganisation, le groupe du Cantal devait se doter d’un organe de presse militant, qui permette de […]

Floreal Barberà : un siècle de lutte anarchosyndicaliste et antifasciste

Les compagnons de la CNT-AIT de Catalogne nous informent dans le journal « Solidaridad Obrera » de la disparition de Floreal Barberà, à l’âge de 98 ans, survenue le 20 juillet dernier, soit le lendemain de la commémoration du 83ème anniversaire du déclenchement de la Révolution Espagnole.

Fils d’un des fondateurs de la CNT-AIT en Espagne en 1910, il a subi au cours de sa longue vie trois exils.

Le premier exil, en 1924, lorsque sa famille s’enfuit à Toulouse à cause des activités anarcho-syndicalistes de son père. Enfant étranger, il sera scolarisé comme son frère Calmisto (qui participera lui aussi à la lutte anarchosyndicaliste) à l’école française. La maitrise de la langue et la culture française lui sera fondamentale dans le succès de ses futures missions clandestines. Lorsque la Révolution éclate en Espagne, la famille retourne en Espagne, à Barcelone. Le père présidera l’Industrie de fonderie socialisée, tandis que les deux fils intégreront les milices confédérales et se battront en première ligne contre les fascistes franquistes.

Le second exil, en 1939, alors que la guerre civile était déjà perdue, il est contraint de fuir Barcelone et traverse la frontière à pied, comme des centaines de milliers d’anarchistes et de républicains. L’accueil est terrible : c’est le sinistre camp de concentration d’Argelès, où l faut essayer de dormir le soir dans des trous creusés dans le sable, sans couverture. Pendant l’occupation nazi, il s’enfuie du camp et part rejoindre la lutte armée clandestine. Agent de liaison libertaire indépendant, il sera cependant bien connecté avec la résistance française (FFI), comme les services secrets alliés. Il réalisa pour leur compte de nombreuses missions d’information en France ou en Espagne, et participa au sauvetage de nombreux juifs pour le compte de l’Organisation Juive de combat (OJC).

Poursuivi par les polices Franquistes, françaises et la Gestapo, il finira par être arrêté, interrogé et torturé. A Toulouse, il était lié à Francisco PONZAN, autre militant de la CNT-AIT, qu’il fut un des derniers à le voir en vie avant son exécution par les nazis le 17 aout 1944, deux jours avant la libération de la ville.

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