Je me souviens de ma première rencontre avec Pierre Seel.
Nous étions tous les deux dans une boutique de photocopie de la place du Salin, lui vieillard en train de photocopier des documents, moi jeune adulte photocopiant des tracts pour une manif antifasciste.
Je ne sais plus lequel des deux a abordé l’autre, mais c’était comme une évidence. Nous avions des révoltes à partager.
Cette rencontre est de celles qui comptent.