Catégorie : SOLIDARITE INTERNATIONALE

La Primavera Arabe: unas revoluciones fallidas y una exitosa transferencia de poder

Parece haber un patrón preestablecido o un programa pre-equipado para todas las llamadas « Revoluciones de la Primavera Árabe »: las manifestaciones contra una autoridad vieja, corrupta y en descomposición estan reprimidas por las fuerzas policiales del régimen. Después de un tiempo, el ejército interviene para poner fin a la represión y luego se declara neutral y fuera del régimen, fuera del juego de las fuerzas políticas. Los salafistas son utilizados como espantapájaros para asustar a las fuerzas liberales, que ceden el poder al ala derecha del régimen representado por el Islam político moderado (« Enhada » en el caso de Túnez, los Hermanos Musulmanos en otros lugares). Luego, el poder se transfiere a otros sectores del antiguo régimen, sectores que no aparecían entre sus principales filas.

Formalmente, ¡fue casi un completo éxito!

Lo que sucedió durante todas las revoluciones de la Primavera Árabe, con las diferencias impuestas por las condiciones locales de cada estado: siempre, los islamistas se han comprometido en la primera línea, y siempre terminaron cediendo al poder al antiguo régimen, mientras el ejército todavía desempeña el papel de un gobierno neutral y siempre el termina con el movimiento revolucionario en una situación económica y política degradada.

En el marco político, a los liberales les gusta llamar fracaso a estas revoluciones, mientras que la izquierda tradicional atribuye este fracaso a las conspiraciones externas contra [la soberanía y] los regímenes nacionales. Todo esto muestra lo contrario de que han logrado cumplir su misión.

Podemos, por supuesto, justificar y explicar este punto de vista

Pero comencemos definiendo el modelo de movimiento de estas revoluciones desde adentro:

Le printemps arabe: des révolutions ratées et un transfert de pouvoir réussi

Il semble qu’il y ait un schéma pré-établi ou un programme pré-équipé pour toutes les soi-disant « Révolutions du Printemps arabe » : des manifestations contre une autorité ancienne, corrompue et en décomposition sont réprimée par les forces de police du régime ; au bout d’un certain moment l’armée intervient alors pour mettre fin à la répression puis elle se déclare neutre et en dehors du régime, en dehors du jeu des forces politiques. Les salafistes sont alors utilisés comme épouvantails pour effrayer les forces libérales, qui cèdent le pouvoir à l’aile droite du régime représenté par l’islam politique modéré (« Enhada » dans le cas Tunisien, les Frères Musulmans ailleurs). Puis ensuite le pouvoir est transféré à d’autres secteurs de l’ancien régime, des secteurs qui n’étaient pas apparus parmi ses premiers rangs.

Formellement, ça a été presque un succès complet !

Ce qui s’est passé lors de toutes les révolutions du Printemps arabe, avec les différences imposées parles conditions locales de chaque État : toujours, les islamistes se sont engagés sur la ligne de front, puis ils ont toujours fini par céder le pouvoir à l’ancien régime alors que l’armée joue toujours le rôle d’un gouvernement neutre et met toujours fin au mouvement révolutionnaire dans une situation économique et politique dégradée.

Sur le plan politique, les libéraux aiment qualifier ces Révolutions d’échecs, tandis que la gauche traditionnelle attribue cet échec à des conspirations extérieures contre [la souveraineté et] les régimes nationaux. Tout cela montre au contraires qu’elles ont réussi à remplir leur mission.

Nous pouvons, bien sûr, justifier et expliquer ce point de vue

Mais commençons par définir le modèle de mouvement de ces Révolutions de l’intérieur :

The Arab Spring: failed revolutions and a successful transfer of power

From our friends of Tunisian Anarchist Union, translated by our compañeros of ASF-IWA Australia :
The Arab Spring: failed revolutions and a successful transfer of power

It seems as if there is a predetermined pattern or a pre-equipped program for all the so-called (Arab Spring revolutions), demonstrations against a corrupt and decaying old authority, suppressed by the regime’s police forces, the army intervenes to stop the repression after a while and declares itself a neutral force outside the regime and rule among the political forces The Salafis were used as a scarecrow to frighten the liberal forces, handing power to the right wing of the regime represented in the moderate political Islam (the Brotherhood) for a while, and then transferring power to other wings of the former regime, wings that did not emerge in the first rows of it, the above.

Formelly speaking, this is almost a full success !

What happened in all the Arab Spring revolutions, with different differences imposed by the local circumstances of each state, the Islamists always enter the line, always end up handing over power to the former regime, the army always plays the role of neutral government, and the revolutionary movement always ends in a worse economic and political situation.

On the political front, liberals like to call these revolutions failures, while the traditional left atributes those failures to external conspiracies against [sovereignty and] national regimes. All this shows us on the contrary that those Revolutions have succeeded in fulfilling their mission.

We can, of course, justify and explain this view

But let’s start by defining the pattern of movement of these revolutions from within:

Anarquistas equatorianos sobre recentes protestos sociais

Isso ainda não acabou, apenas começou.

Os longos dias de apresentações nos mostraram que existe assistência mútua e que a utopia libertária ainda está viva. Por vários dias, o Parque El Arbolito e seus arredores se transformaram em um lugar onde as pessoas se protegiam, se alimentavam, se cuidavam, se tratavam e se ajudavam. Alimentos, remédios e roupas foram transportados continuamente e, nas barricadas, a Guarda Popular repeliu os ataques policiais e removeu qualquer bomba de gás lacrimogêneo que pudesse representar uma ameaça para irmãos e irmãs dentro do parque.

La guerre d’Algérie : une plaie toujours ouverte

En ces temps malsains où l’on conjugue identité nationale avec stigmatisation des populations issues de l’immigration, sans doute n’est-il pas inutile de revenir quelques décennies en arrière aux années terribles de la sale guerre d’Algérie, alors que se construisait en France cet odieux racisme anti-maghrébin, encore bien vivace, toujours présent dans certaines couches de la population, notamment au sein des « forces de l’ordre » qui continuent à bénéficier aujourd’hui comme hier de la protection bienveillante de la hiérarchie et de la clémente compréhension de la justice en cas de bavure…

André Bösiger (1913 – 2005) : rebelle pour la vie !

Dans une Suisse que l’on se plaît à voir paisible, l’existence d’André Bosiger fait figure d’exception. Après une enfance et une adolescence jurassiennes, toutes faites de résistance à un milieu hostile et étouffant, l’itinéraire de cet homme libre croisera les luttes des travailleurs, la Ligue d’Action du Bâtiment (LAB-FOBB) – dont il sera l’un des […]

COMMUNIQUE OF SOLIDARITY WITH THE ECUADORIAN PEOPLE (ULET-AIT)

Bogotá (Colombia) 10/09/2019

COMMUNIQUE OF SOLIDARITY WITH THE ECUADORIAN PEOPLE

The pressures made by the International Monetary Fund have led to the reduction of wages by up to 20% and the elimination of taxes on the importation of agricultural machinery and raw materials. The increases in the price of fuel impacted the public transport sector who led the demonstrations on October, 3d. On October, 4th, students and workers joined the movement, so the demonstrations in the city of Quito took on an insurgent nature.

The indigenous communities decided to join the movement and reach the city of Quito, joining forces with the workers and students, since the transport union ceased its struggle once the transport rates increases had been agreed by false representatives of that union.

ECUADOR : « Who financed the indigenous movement? »

There are people who are dreaming of monsters:
Who financed the indigenous movement?

During the 11 days of the National Strike, an imaginary of a strike financed by correismo (from Correa, the former President of Republic of Ecuador, who is currently hidden in Beligium in order to escpe the trial for corruption …) was built, and then after they said it was Maduro pulling the strings. … it seemed that the media had a clear script, in order to keep Lenin Moreno as President and build the necessary elements to convince the people that an attempted coup d’etat was going on..

But what is the reply to the question “who financed the indigenous movement for eleven days ?”

ECUADOR : ¿Quién sostuvo al movimiento indígena?

Hay quienes sueñan con monstruos:
¿Quién sostuvo al movimiento indígena?

Durante los 11 días de Huelga Nacional se construyeron imaginarios de una huelga financiada por el correismo, luego fue Maduro. …parecía que los medios tenían un guión claro, mantener a Moreno y construir los elementos necesarios para convencer al pueblo que se fraguaba un intento de golpe de Estado.

Pero la pregunta a responder ¿quién sostuvo durante once días al movimiento indígena?

EQUATEUR : « mais qui finance le mouvement indigène? »

Il y en a qui rêvent de monstres:
« mais qui finance le mouvement indigène? »

Au cours des 11 jours de la grève nationale, s’est développé l’imaginaire d’une grève qui était financée d’abord par les partisans de Correa (ex président Equatorien, grand ami de Mélenchon et en fuite pour échapper aux poursuites suite à des sandales de corruption), puis ensuite par Maduro, le président Vénézuélien … il semble que les médias avaient un scénario assez clair : maintenir Lénine Moreno au pouvoir et construire les éléments nécessaires pour convaincre le peuple qu’une tentative de coup d’État était en cours.

La question qui brulait les lèvres était donc « Mais qui a financé le mouvement indigène pendant ces onze jours ? »

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