Catégorie : LIBRE-PENSEE

Uchiyama GUDO : le moine bouddhiste anarchiste et le crime de lèse-majesté

En novembre 1867, le Japon connait un tournant radical dans son histoire : alors que l’île vivait volontairement repliée sur elle-même,  fermée aux étrangers depuis plus de 120 ans, le dernier shôgun Tokugawa (1837-1912) abdique, restaurant tous les pouvoirs à l’empereur et mettant fin à l’isolationnisme. Sous le règne de l’empereur Meiji (1852-1912) – qui choisit […]

Lettre ouverte à Mark Zuckerberg

Lettre ouverte à Mark Zuckerberg Nous avons traduit une lettre ouverte adressé à Mark Zuckerberg par Riaz Osmani. Ce dernier est originaire du Bangladesh. Il s’adresse au patron de Facebook suite à la fermteure sans préavis sur la plateforme électronique de nombreux sites de libres-penseurs du Bangladesh, et ce dans l’indifférence la plus totale … […]

Pourquoi je suis athée ? (Bhagat SINGH)

D’après un texte de Patrice Dartevelle, de l’Association belge des Athées En 1930, en Inde, est publié un petit livre au titre éloquent : Pourquoi je suis athée, disponible depuis peu en français grâce aux Éditions de l’Asymétrie. On peut dire de certains livres qu’ils sont des drapeaux. » Pourquoi je suis athée ? » du libertaire indien Baghat Singh, […]

هناك اشخاص تدعي ان الحياة بدون الايمان و الدين بدون معنى، انا شخصيا لا اوافق على ذالك لعدة اسباب .

هناك اشخاص تدعي ان الحياة بدون الايمان و الدين بدون معنى، انا شخصيا لا اوافق على ذالك لعدة اسباب .

تا اندیشه مان در قید و بند خرافات و مذهب باشد ، آزادی معنی نخواهد داشت

تا اندیشه مان در قید و بند خرافات و مذهب باشد ، آزادی معنی نخواهد داشت . Traduction du Farsi (langue de l’Iran) au français : Tant que nos pensées sont dans les limites de la superstition et de la religion, la liberté n’aura pas de sens.

Dieu est-il un être ? S’il en est un c’est de la merde (Antonin Arthaud)

Là où ça sent la merde,ça sent l’être.L’homme aurait très bien pu ne pas chier,ne pas ouvrir la poche anale,mais il a choisi de chiercomme il aurait choisi de vivreau lieu de consentir à vivre mort. Dieu est-il un être ?S’il en est un c’est de la merde. Antonin Artaud (pour en finir avec le […]

Si tu veux être heureux, fout ’bon Dieu dans la merde ! (La chanson du Père Duchesne 1892)

La Chanson du Père Duchesne apparaît comme un anonyme en 1892. Ravachol la chantait en montant sur la guillotine le 11 juillet 1892 dans la prison de Montbrison. L’exécution interrompit Ravachol à la fin de l’avant-dernier couplet : « fout l’bon dieu dans l a merde ! » On y retrouve, à travers la référence au Père […]

LES ANARCHISTES ET L’EDUCATION SOUS JULES FERRY (1880-1914)

Les années qui vont du vote des lois de Jules Ferry à la Grande Guerre de 1914 furent incontestablement celles où le mouvement anarchiste, en France, connut sa période la plus florissante, et où son influence et son importance sur la scène politique furent les plus importantes. Certes, en France et ailleurs, les anarchistes se sont toujours préoccupé du problème de l’éducation, qu’ils placent au cœur de la question sociale. Mais plus encore qu’à d’autres moments, le thème de l’enfant, de l’école, de l’instruction est alors abordé d’une manière récurrente tant dans les journaux que dans les livres édités par le mouvement libertaire.

La critique de la laïcité républicaine

Les préoccupations des « compagnons », comme on les nommait alors, s’inscrivaient indiscutablement dans le débat qui, tout au long du XlXe siècle, avait l’enfant et l’école pour enjeu ; courant qui animait, en vérité, toutes les forces politiques progressistes ou « rétrogrades » du moment. L’école que Jules Ferry et ses collaborateurs avaient mise en place, était pour les libertaires condamnable à plusieurs égards. Pour eux, le système scolaire républicain ne prenait pas en compte les besoins de l’enfant, ne cherchait pas à développer sa personnalité, mais au contraire tendait à l’uniformité des individus et préparait à l’inégalité sociale.

Ce système absurde, qui farcit les cerveaux de préjugés et truffe les consciences de devoirs est inacceptable pour des générations vivant au siècle de la vapeur et de l’électricité, écrira ainsi le militant pédagogue Sébastien Faure(1). Mais le discours anarchiste ne participait pas uniquement de la critique de l’école officielle, bien au contraire. Depuis les origines, l’anarchisme avait affirmé des conceptions éducatives particulières, et il s’agissait également de les mettre en avant et de les faire connaître. Aucun des théoriciens de l’anarchisme en effet (Stirner, Proudhon, Bakounine) n’avait oublié d’accorder une place de tout premier plan à l’éducation, jugée indispensable à la réalisation d’une société nouvelle ; place que les compagnons reprenaient à leur compte dans leur propagande. Le maître mot en est la liberté. La liberté par l’enseignement sera d’ailleurs le titre d’une des premières brochures éditées par un groupe de compagnons (et cosignée par Louise Michel, Élisée Reclus, Léon Tolstoï) en 1898.

Liberté la plus grande possible laissée à l’enfant, par opposition au « carcan » proposé par le système institutionnel. Par conséquent, l’adulte n’est plus un maître mais un guide, qui aiguille le jeune afin de le faire profiter au mieux de cette toute nouvelle liberté. Car l’enfant qui est considéré comme un individu à part entière, dispose selon les compagnons dès le départ d’aptitudes très riches.  » Laissez les enfants libres, écrit le hollandais Domela Nieuwenhuis, car l’enfant apprend à penser à comparer, à juger par lui-même. » (2)

La Capitalisme est une religion

The capitalism system, is religion!The banks, are churches and mosques!The capitalists, are priests and mullahs!wealth, is paradise!Poverty, is hell!The rich, are holy!The poor, are guilty!Property, is divine love!And god, is money! Le système du capitalisme, c’est la religion !Les banques, sont des églises et des mosquées !Les capitalistes, sont des prêtres et des mollahs !La […]

LES ANARCHISTES CHINOIS, A L’ORIGINE DE L’ICONOCLASME DE LA NOUVELLE CULTURE

Il n’y a pas à proprement parler de « religion » dans l’univers culturel chinois, du moins tel qu’on l’entend en Occident. On a plutôt l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu’à des confessions. Cette « grande civilisation qui a laissé très tôt de côté la notion de  » Dieu […]

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