LA VIOLENCE C’EST L’ETAT ET LE CAPITALISME !

Scène du racisme ordinaire en banlieue

novembre 2005 – juin 2023 : rien n’a changé… les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tout le monde devrait détester l’État et le Capitalisme !

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LA VIOLENCE C’EST L’ETAT ET LE CAPITALISME !

Scène du racisme ordinaire en banlieue

Dimanche 6 novembre 2005

27 octobre 2005, à Clichy, deux jeunes qui reviennent d’une partie de foot meurent à cause d’un contrôle de police. Ils ont pris peur. Pourquoi ? Parce que les contrôles de police dans les cités sont arbitraires, souvent violents, toujours humiliants et peuvent durer des heures, tout cela sans raison aucune. Zyad (17 ans) et Banou (15 ans) n’ont pas voulu subir cela. Ils en sont morts. Ils ont été immédiatement diffamés par le pouvoir et les médias qui ont montré dans cette affaire, une fois de plus, qu’ils mentent en permanence.

Maintenant, politiciens et médias nous abreuvent sur la violen-ce dans les quartiers populaires. Mais où est la violence ?

La véritable violence, c’est les licenciements massifs qui réduisent les travailleurs à la misère. La violence, c’est la hausse incessante des loyers. C’est le coût de la vie qui nous empêche de satisfaire nos besoins les plus élémentaires (prix du gaz…). La violence, c’est les expulsions de femmes et d’enfants de leur logement. C’est quand la police vient dans les écoles embarquer des enfants « sans-papiers ». La violence, c’est l’oppression étatique et économique.

Dans la situation de crise, de misère économique et sociale, d’oppression étatique qui nous excède tous, les jeunes qui se sont révoltés peuvent être l’étincelle pour une remise en question plus globale de cette société fondamentalement injuste. Il est grand temps de nous attaquer aux véritables causes de la violence que nous subissons. Partout, il faut élargir solidairement la lutte. Organisons, là où c’est possible, des rencontres, des manifestations, des grèves contre la violence de l’Etat et du capital.

CNT-AIT

7 rue St Rémésy 31000 Toulouse

05 61 52 86 48

Permanence tous les samedi à partir de 17 heures

Pour parler de tout cela, nous vous proposons une rencontre débat

jeudi 10 novembre 2005, à 20 heures,

à la CNT-AIT, 7 rue St Rémésy (près des Carmes)

avec des habitants des quartiers (Mirail).

Français : LA VIOLENCE C’EST L’ETAT ET LE CAPITALISME ! http://cnt-ait.info/2023/06/30/violence-etat-capitalisme/

Español : LA VIOLENCIA ES EL ESTADO Y EL CAPITALISMO http://cnt-ait.info/2023/07/05/violencia-estado-capitalismo/

中文 : 暴力就是政府,暴力就是资本主义 如果你播种苦恼,就只能收获愤怒 (Violence is government, violence is capitalism) : http://cnt-ait.info/2005/11/11/violence-capitalism-zh/

Portuguès : A violência é o Estado e o capitalismo http://cnt-ait.info/2023/07/05/violencia-estado-capitalismo-2

Auf Deutsch : Frankreich: Gegen rassistische Polizeigewalt http://cnt-ait.info/2023/07/06/frankreich-gegen-rassistische-polizeigewalt

http://cnt-ait.info/2023/07/05/violence-etat-capitalisme-ar-2 اللغة العربية : :العنف هو الدولة والرأسمالية

pour aller plus loin : brochure « Quelques réflexions sur la révolte des banlieues d’automne 2005 »

 textes dans ce cahier bien qu’émanant de plusieurs personnes démontrent une relative unité d’analyse sur la problématique des banlieues lors de la révolte de l’automne 2005. Néanmoins, certains de ces textes exposent des regards et appréciations différentes. Il faut éviter de tirer des conclusions hâtives tant la situation apparaît complexe dans son origine et devenir. Ce dernier nous dira si c’est le signe avant coureur d’une révolte plus profonde et générale contre le système social et d’une crise du fordisme en place. Un nouveau cycle de lutte de présage-t-il ? La lutte au cœur de l’ahbitat n’est pas opposable à la lutte salariale. L’une et l’autre expriment ou prolongent ce qu’elles ont de commun : l’oppression, l’exploitation, l’exclusion, la paupérisation, la précarité, etc. Tous ces aspects sont liés au système social basé sur l’existence des classes sociales.

Le lecteur observera que l’anarcho-syndicalisme de la CNT-AIT n’entend pas se limiter à l’entreprise, mais bien d’agir dans l’ensemble du champ social : convaincu qu’un changement global de société est vital ! À nous de suivre l’exemple de nos compagnons et compagnes de Toulouse qui le portent au cœur des cités. Ce qui prouve que la méthodologie de l’anarcho-syndicalisme est opératoire au-delà de l’entreprise.

https://cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/039-revoltes_banlieue_2005.pdf